Malgré la détermination des autorités administratives et judiciaires béninoises, à bannir la cybercriminalité des habitudes des béninois, le phénomène règne de plus en plus en maître. Il ne passe presque un seul jour sans que des cybercriminels ne soient interpellés par la police. Le dernier cas en date est le groupe de 6 cybercriminels arrêté le 18 août 2021, dans la commune de Bohicon. Ainsi, le triste constat qui fait froid au dos, est que la plupart des personnes arrêtées pour cybercriminalité, sont des jeunes, une couche très active de la société considérée comme le moteur de développement d’une Nation. L’on est finalement tenter de se demander si cette situation est le fruit du taux de chômage élevé ou le reflet d’une jeunesse paresseuse qui ne veut rien faire.
Alors que les saintes écritures indiquent que l’homme mangera à la sueur de son front, ces jeunes assoiffés du pouvoir et du gain facile, préfèrent mettre au frais leur cerveau et s’enrichir de la souffrance d’autrui. Cependant, plusieurs raisons sous-tendent la recrudescence de cette nouvelle filière au Bénin.
En effet, l’ambition démesurée et la recherche effrénée de la facilité de nombre de jeunes, les poussent à opter pour la cybercriminalité, afin de se faire du gain facile. De même, la situation de chômage ambiant dans laquelle sont plongés plusieurs jeunes, les amène à tenter l’option de la cybercriminalité parmi tant d’autres, pour se faire de l’argent. Chaque année, les universités et les centres de formation professionnelle, livrent sur le marché de l’emploi, des milliers de jeunes. Malheureusement, à peine 30% de ces diplômés arrivent à passer de l’étape de diplômés sans emploi pour celle d’employé ou d’employeur. Le reste, livré à lui-même, trouve en la cybercriminalité, un refuge pour changer leur situation précaire, en faisant des milliers de victimes qu’ils dépouillent de leurs biens via l’internet. Pour atteindre leurs cibles, les plus expérimentés dans le domaine, vont jusqu’à signer des pactes avec le diable notamment, en se faisant amis aux marabouts qui les aident à attirer facilement leurs proies.
La cybercriminalité est un phénomène qui consume à petit feu, la jeunesse béninoise très talentueuse, qui constitue la relève de demain. Il urge alors que les gouvernants poursuivent la lutte et répriment sévèrement, pour endiguer totalement ce fléau et décourager les récidivistes. Par ailleurs, les leaders religieux doivent s’inviter dans la lutte, en invitant leurs fidèles au respect de la parole divine précisément au contenu de Genèse 3V19 de la sainte bible qui dispose, « tu gagnera ton pain à la sueur de ton front ».
Samira ZAKARI
La cause majeure de ce fléau est l’ingratitude de certains responsables beninois et de certains employeurs. Secondo, les lois en vigueur dans notre pays concernant le travail ne favorisent que les employeurs %à mon avis. Sinon parlant de paraisse pour les jeunes c’est faux.