JUSTICE AU BENIN
Empoisonnement et 18kg de cocaïne pure, rien que des canulars ?
La journée du jeudi 18 octobre dernier fut historique pour l’homme d’affaire Sébastien Ajavon. L’affaire de 18 kg de cocaïne qui a refait surface avec l’avènement de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet), a tenu l’opinion nationale et internationale en haleine . La cour a effectivement connu de cette affaire dans la journée du 18 octobre 2018. Condamné à 20 de prison avec un dommage et intérêt de 5 millions de francs cfa, le magnat de la volaille au Bénin a préféré prendre ses jambes à son cou pour ne pas rejoindre un certain Atao dans la maison carcérale de Cotonou.
Cette situation est à quelques différences près semblable à l’affaire empoisonnement dans laquelle la tête de l’homme d’affaire Patrice Talon était mise à prix. La France a été en son temps le refuge et la forteresse, qui avait accueilli Patrice Talon pour l’épargner de la prison à tort ou à raison. Juste après sa fuite du pays, Patrice Talon a qualifié cette affaire de « canular » sur les ondes de la Radio France Internationale (Rfi).
De même très tôt le matin de ce jeudi noir, sur les mêmes ondes, Sébastien Ajavon a avec la même tonalité que Talon en 2012, semblé attribuer le même nom à l’affaire 18kg de cocaïne dans laquelle il est cité comme auteur.
Du retour de son exil, l’homme d’affaire Patrice Talon a été contre toute attente porté à la tête de l’Etat en tant que président de la République
Tout porte à croire qu’Ajavon est entrain de poser ses pas dans ceux de l’actuel locataire de la Marina. Sauf qu’ici, l’homme d’affaire est déjà condamné à une peine sans appel. Si en son temps Patrice Talon est rentré suite au pardon dont il a bénéficié de la part de son prédécesseur, reste à voir si le même geste sera réédité cette fois-ci pour le retour au bercail de Sébastien Ajavon.
Ainsi, si les mêmes causes doivent produire les mêmes effets, le magnat de la volaille serait sans doute le futur successeur du Agbonnon national à partir de ces différentes similitudes, à moins que le président Patrice Talon laisse le mandat d’arrêt international ramené le président du parti Social libéral.
En attendant la suite, le film continue dans le 229…
Edouard ADODE