JUSTICE
La Cadhp confirme la légalité du Cos-Lépi
A travers une requête sous anonymat en date du 2 septembre dernier adressée à la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (Cadhp), un citoyen béninois mettait en doute la neutralité du Cos Lépi à cause de l’absence des partis de l’opposition au sein de ce Conseil d’Orientation et de Supervision de la Liste Électorale Permanente Informatisée. Une situation qui selon le requérant devrait amener la cour à pendre une décision contre le gouvernement en suspendant donc les activités du Cos-Lépi.
Mais contre tout attente, la Cadhp a, dans une ordonnance en date du 2 janvier 2020 signée de son président Sylvain Oré et du greffier Robert Eno, tout simplement donné un avis contraire à celui du requérant. La Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuple a donc décidé du rejet de la requête à elle adressée. Et d’après les raisons avancées par cette juridiction, la demande de mesures provisoires de suspension du fonctionnement du Cos-Lépi concerne aussi la question de fond sur laquelle elle est tenue de trancher à l’avenir. L’autre raison indique que le requérant ne dispose d’aucune preuve à caractère grave et urgent. Il faut notifier aussi selon l’ordonnance de la Cadhp le risque de conséquences irréparables que pourrait lui causer cette structure conformément à l’article 27 du protocole.
Voilà donc qui vient prouver contrairement à ce que pensent certains citoyens l’impartialité du Cos-Lépi qui mène ses activités dans la transparence totale.
Samira ZAKARI