En 2020, le jeune maire Tidjani Bani Chabi a été porté à la tête de la commune de Kalalé sous les couleurs du parti Union Progressiste (Up) le Renouveau. Ceci pour apporter une ère de fraîcheur et une nouvelle dynamique au sein du conseil communal. Doté d’une compétence avérée et d’une approche participative de développement, il œuvre avec le soutien des conseillers épousant sa vision, pour des actions à fort impact sur le quotidien des populations de Kalalé. Malheureusement, cette vision de développement du maire Tidjani Bani Chabi semble déranger des conseillers du parti Bloc Républicain (Br). A travers une correspondance adressée au maire, 8 conseillers de ce parti minoritaire ont exposé leur haine contre le jeune maire et contre le développement de Kalalé. Mieux, ils ont fait preuve de méconnaissance des textes de la décentralisation affichant ainsi leur non maîtrise des actions de développement en cours sur leur territoire. En effet, ces conseillers Br siégeant au sein du conseil communal de Kalalé, visiblement dérangés par la dynamique de développement en cours sous l’impulsion du jeune maire, usent de stratégies politiques bancales pour plomber les efforts de l’autorité communale.
Le maire Tidjani victime de son dynamisme
À travers une note en date du 22 février 2025, le collectif des conseillers Br de la commune de Kalalé accuse le maire de détournement d’actions publiques, abus de pouvoir et de trahison. Il avance comme preuve, la réalisation d’un certain nombre de forages dans certaines localités de la commune au détriment d’autres encore dans le besoin. Selon ces conseillers, les investigations menées ont permis de découvrir que ces forages qu’ils pensaient être construits par le parti politique du maire sont en réalité l’œuvre d’une Ong, dans le cadre de la réalisation de 60 forages au moins, au profit de la commune. Ces conseillers arguent la non déclaration au conseil communal, de ce projet qui serait conduit de façon unilatérale.
Pourtant, le bilan des réalisations de la mairie de 2020 à 2024, présenté lors de la 2ème session de reddition de comptes au titre de l’année 2024, fait bien mention de ce projet de réalisation de 63 Fpm dont a bénéficiaire la commune. Par ailleurs, le document bilan des réalisations dont Daabaaru a eu copie, montre clairement les localités dans lesquelles les différentes infrastructures en eau dont a bénéficié la commune de différents partenaires, sont implantés.
Alors, comment comprendre que ces conseillers siégeant au sein du conseil communal et ayant voté les rapports du maire ne soient pas informés de ce projet ? N’étaient-ils pas présents au moment de la présentation de ce projet ?
Et même s’ils étaient mis à l’écart en tant que minorité, le maire a déjà une majorité confortable qui lui permet d’exécuter un projet de développement pour la commune, sans l’accord de la minorité que constituent les conseillers Br. Pire, ils reconnaissent que ces forages ont été construits dans la commune au profit des populations de Kalalé et non au domicile du maire. Qu’est-ce qui dérange si tant ?
Abus de pouvoir du maire sur un administré, ce qu’il en est
Toujours dans leur posture de dénonciateurs, les conseillers Br accusent le maire Tidjani Bani Chabi d’abuser de son autorité sur un administré. En effet, selon les explications reçu par notre rédaction, dans un problème de terre opposant deux habitants de Bessassi-Bouca dans l’arrondissement de Bouca, le maire en tant que garant de tous les habitants, a donné des instructions aux services techniques de la mairie afin que satisfaction soit donnée aux différentes parties. Mais cette médiation de l’autorité communale qui n’a aucun rapport avec les différents protagonistes, est vue d’un mauvais œil par les adversaires politiques qui en ont fait une récupération politique pour alimenter la tension au sein de la population.
Quid du prétendu détournement des marchés publics ?
Dans leur note adressée au maire, les conseillers Br demandent des explications sur des marchés selon eux, en souffrance depuis 2020. Il s’agit entre autres de la construction de caniveaux à Kalalé centre, la réhabilitation du centre de santé de Yolla, la construction des modules de trois salles de classe avec bureau magasin des Epp Banezi, Guiri, Dunkassa, Gbessakpérou et Alafiarou.
Pourtant, en tant que membre du conseil communal, ces conseillers sont bien informés du démarrage de l’exécution de la majorité de ces marchés comme la construction des caniveaux à Kalalé, après la réforme de la décentralisation en 2022. D’autres marchés notamment les centres de santé de Kalalé, la construction des modules de classe dans les Epp Banezi, Guiri, Dunkassa et bien d’autres sont des marchés de 2024, dont l’exécution est en cours pour la plupart. Et d’ailleurs, la fonction politique étant désormais séparée de celle administrative dans les mairies, le maire n’a pas directement la main mise dans l’exécution de ces marchés qui sont du ressort du Secrétaire Exécutif (Se). Le maire veille simplement à la bonne exécution des projets.
Alors demander des comptes à l’autorité communale pour ces projets révèle de la mauvaise foi d’autant plus que ces conseillers qui font des dénonciations ont toujours voté les rapports d’activités du conseil de supervision malgré leur minorité.
Au regard de ces accusations non fondées sur la personne du maire Tidjani Bani Chabi et ce, sans preuve valable, l’ont peut dire que ces conseillers loin de se battre pour l’intérêt des populations sont dans des manœuvres politiques pour ternir l’image du maire à quelques mois des élections générales de 2026.
Mais, les populations convaincues de la dynamique de développement de leur jeune maire ne se laisseront pas facilement avoir par ces stratégies de politique politicienne. Il serait mieux pour ces détracteurs de se rendre sur le terrain pour la bataille politique et non sur les réseaux sociaux.
NB: Par rapport à l’Ong, elle a réalisé 4 grandes activités
– réalisation de forages dans les localités périphériques de la commune
– formation à la gestion des ouvrages réalisés et à l’assainissement
– formation des artisans réparateurs des pompes à motricité humaine de la commune
– sensibilisation à l’hygiène menstruel des jeunes filles des collègues de (Bouca, Dunkassa et Péonga) et don des kits à 800 filles