Le poste avancé du commissariat d’Orou Kayo dans l’arrondissement de Guilmaro, commune de Kouandé a été la cible d’une attaque des Individus Armés Non Identifiés (Iani). L’attaque est survenue dans la nuit du vendredi 9 mai 2025 aux environs de 21 h.
Selon une source sur place, contactée par Daabaaru, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer encore moins de blessé. Cependant les assaillants s’en sont pris aux matériels roulants avec deux motos brûlées, des portes endommagées et le bâtiment de commissariat criblé de balles. Dans le rang des populations, c’est le calme après la tempête.
Nécessité de créer un commissariat et un poste avancé de camp militaire
Épargné par les attaques depuis l’invasion des Iani semant la terreur dans le rang des populations au Nord Bénin, l’arrondissement de Guilmaro est désormais la nouvelle cible de ces individus avec cette attaque qui heureusement n’a pas occasionné de pertes en vie humaines. Il est désormais urgent de mettre en place une base militaire solide pour prévenir d’éventuelles attaques dans cette localité. En effet, plus grand arrondissement de la commune de Kouandé, Guilmaro ne dispose ni d’un commissariat ni d’un poste avancé de camp militaire. Les deux postes qui existaient dans l’arrondissement ont été malheureusement déplacés. Ce qui constitue un vrai danger pour les populations qui sont ainsi exposées aux ennemis.
L’inachèvement du pont de Kankou et de Tikoudarou, un vrai danger
Cette attaque perpétrée dans l’arrondissement de Guilmaro vient une fois encore démontrer toute la nécessité de finaliser les travaux de construction du pont de Kankou dont les travaux sont actuellement aux arrêts mais aussi le lancement de celui de Tikoudarou. En cas d’attaque en saison pluvieuse, les renforts devront se verront bloquer au niveau de ces ponts qui connaissent une crue à chaque grosse pluie.
Les populations se réjouissent aujourd’hui que l’attaque ait été bénigne. Cependant il faut que les autorités prennent les dispositions pour être mieux apprêtées en cas d’éventuelles attaques. Et ces dispositions doivent impérativement prendre en compte les infrastructures franchissement et les unités de sécurité et de défense.
Samira ZAKARI
