LÉGISLATIVES PROCHAINES : La supression du certificat de conformité s’impose 

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LÉGISLATIVES PROCHAINES

La suppression du certificat de conformité s’impose 

Après la rencontre du chef de l’État avec la classe politique le mercredi 06 mars dernier, les lignes semblent bouger quant à la non participation de l’opposition aux élections législatives d’avril prochain. Et pour cause, le président Patrice Talon a donné son accord pour qu’une solution urgente soit prise afin de voir toute la classe politique béninoise participer au scrutin du 28 avril. Cette démarche consensuelle avec les parties prenantes, vient une fois de plus confirmer la bonne foi du chef de l’État pour la participation inclusive aux élections prochaines et pour la préservation de la paix et de la démocratie au Bénin.

A cet effet, le bureau de l’Assemblée Nationale a été convié pour faire des propositions au chef de l’État afin de sortir le pays de la crise pré-électorale qui prévaut actuellement. Ainsi, le président Adrien Houngbédji et ses membres sont depuis le jeudi 07 mars en pourparlers. Sur ce, une décision en urgence sera transmise dans les tous prochains jours au président de la république pour amendement. De cette décision devrait sortir les questions saillantes et prioritaires qui bloquent et font courir la plupart des partis politiques. Il s’agit sans doute du certificat de conformité et l’article 46 en son alinéa 12 du nouveau code électoral qui ne permet plus aux candidats de retirer ou d’ajouter une pièce après le dépôt de leur dossier à la Cena.

Le certificat de conformité qui n’existe explicitement ni dans la charte des partis politiques, ni dans le code électoral doit être supprimé pour permettre aux partis comme: Fcbe, Usl, Udbn et Dud de participer activement à ces élections.

Cependant, ces partis laissés sur le carreau doivent faire preuve de vigilance pour ne pas tomber dans les mêmes travers. Aussi, Adrien Houngbédji, président du Prd qui a vu également son dossier rejeté doit faire des propositions concrètes en synergie avec le bureau de l’Assemblée Nationale au chef de l’État.

Vingt-neuf ans de démocratie béninoise avec des élections apaisées, pourquoi pas sous le régime Talon? En attendant, les doigts sont croisés et les regards sont tournés vers le parlement béninois pour la suite.

Wilfried AGNINNIN (Stg)

Quotidien Daabaaru, leader de la presse écrite dans le septentrion

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