Le parti des Forces Cauris pour un Bénin Émergent (Fcbe) ne compte pas rester en spectateur pour les élections générales de 2026 qui arrivent à grand pas. Ce parti se réclamant de l’opposition, aura bien son mot à dire malgré les barrières érigées par le code électoral. C’est du moins les assurances données par Yaya Garba, maire de la commune de Bembébéréké et membre du bureau exécutif de cette formation politique au micro du journaliste Barnabas Orou Kouman, lors de Bénin Daabaaru Tour. Sur la loi portant code électoral en République du Bénin, il pense qu’«elle frappera aussi bien les faibles que les forts». À en croire Yaya Garba, aucun parti, fût-il de la mouvance ou de l’opposition n’est pas capable de lever le doigt et dire qu’il est à même de réunir 20% des voix exigés par le code électoral.
Au sujet de la possibilité d’accord entre partis pour réunir les voix nécessaires, l’édile de Bembébéréké pense que cette option est bien possible avec les partis de l’opposition dont la Fcbe et Les Démocrates (Ld). «Qui nous empêche de faire des accords avec les Ld si vraiment s’ils pensent être de l’opposition. (…) Opposition c’est opposition, nous devons nous unir parce que nous sommes plus proches du peuple que les partis de la mouvance», a-t-il suggéré avant d’exprimer son opposition à toutes possibilités de modification du code en son état actuel. «Les difficultés que les grands ont, les faibles auront ça et ils seront obligés de trouver un système qui arrange tout le monde pour sortir les députés».
Par ailleurs, Yaya Garba précise que l’une des vocations d’un parti politique est de soutenir, aider les autres à avoir le pouvoir «et à la fin vous gérez». Pour finir, il a rassuré que son parti «les Fcbe auront leur mot à dire pour les élections».
Les demi-bourses du groupe K-d.k bien reçus
L’initiative d’octroi de demi-bourses aux communes, par le groupe K-d.K pour cette 5ème édition de Bénin Daabaaru Tour est fortement accueillie à Bembébéréké. Le maire Yaya Garba a félicité le promoteur, l’honorable Charles Toko pour cette initiative. «Le fait qu’il pense à une université agricole privée au Nord, c’est une première. Je crois qu’il y a plusieurs jeunes qui doivent aller là-bas, parce que qu’on le veuille ou non, le trésor que nous avons c’est la terre», a-t-il fait savoir avant de prendre l’engagement d’inciter ses administrés à envoyer leurs enfants dans cette université.
Samira ZAKARI