LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LE RANCONNEMENT DANS LE RANG DES POLICIERS REPUBLICAINS : Hounnonkpè en passe de remporter un combat historique

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LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LE RANCONNEMENT DANS LE RANG DES POLICIERS REPUBLICAINS

Hounnonkpè en passe de remporter un combat historique

. Le constat d’un début de changement de comportement

Dans un passé récent, la police béninoise était réputée être corrompue. Cette déviance comportementale fut même érigée en règle au sein de cette corporation en charge de la sécurité et de l’ordre dans les villes et campagnes du Bénin. Mais depuis l’avènement du pouvoir de la rupture et la création de la police républicaine, les choses semblent rentrer dans l’ordre de manière étonnante, redorant ainsi le blason des hommes du général Nazaire Hounnonkpè.

Edouard ADODE

Désormais le policier béninois jouit de la considération qui était jadis la sienne. Longtemps, les policiers étaient d’office considérés comme des corrompus par le commun des béninois et même les étrangers qui étaient de passage au Bénin. En cas d’infraction routière, les usagers de la route étaient tellement habitués à glisser des billets de banque aux agents de la police pour se tirer d’affaire. Ainsi, brûler les feux tricolores, rouler sans permis de conduire ou même sans assurance à jour étaient la règle au lieu d’être l’exception. Car il suffisait de tendre un billet de deux mille francs au policier sans une pièce justificative pour rouler en toute quiétude. La scène est identique dans les commissariats et gendarmeries. Le mal était tellement profond que personne ne pouvait imaginer un jour qu’il pourra être éradiqué dans cette corporation.

Cependant, aujourd’hui avec la lutte enclenchée par le président de la République Patrice Talon les choses rentrent dans l’ordre au sein de la nouvelle corporation de la police au Bénin. « La dernière fois j’étais à Cotonou avec un frère qui m’a remorqué sur sa moto. Mais arrivés dans un feu tricolore, par inattention, nous avons brulé le feu et nous fûmes arrêtés par un policier. Nous avons tout dit, sincèrement il était resté ferme avec nous. Nous lui avions alors tendu un billet de 2000f cfa. C’est ça qui l’a de plus énervé. Au finish, il nous a délivré un papier et nous sommes allés au commissariat payer », témoigne Géoffroy Tolèfon, enseignant de français à Malanville. Selon ce citoyen, il était surpris par la réaction du policier. Car pour lui, il croyait que les choses continuaient de fonctionner comme avant. Comme lui, bon nombre de béninois n’ont pas encore compris le changement de comportement qui s’opère actuellement dans le rang des policiers républicains. Ce qui est d’ailleurs le fruit du combat du Directeur Général de Police Républicaine, le général Nazaire Hounnonkpè qui n’hésite pas à prendre des sanctions contre les brebis galeuses qui sont tapis dans le rang de ses hommes. Le cas du personnel du commissariat de Sèmè Kraké et celui de l’Aéroport de Cotonou en disent long.

Si le Dgpr est entrain de réussir ce combat, c’est grâce au dévouement des Directeurs Départementaux de la Police Républicaine qui veillent aux grains.
Cependant, malgré ces efforts des patrons de la police, beaucoup de choses restent encore à corriger. Comme le fait savoir ici Marguerite Zannou commerçante à Parakou, « oui, il y a une petite amélioration mais il y a encore des frics qui prennent de l’argent sur les routes. Moi personnellement, j’ai été prise pour non port de casque, et je sais comment j’ai réglé la situation ».
Alors, le général Nazaire Hounnonkpè et ses éléments sont encore loin de remporter la victoire dans ce combat. Néanmoins, ils sont à encourager à aller loin et plus vite dans cet élan d’éradication de la corruption et du rançonnement au sein de la police républicaine pour l’image du Bénin à l’international.

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