Le préfet maritime, le Contre Amiral Fernand Maxime Ahoyo
Au Bénin, le mouvement des navires dans les eaux béninoises et les activités maritimes en général est contrôlé par la préfecture maritime. Ceci grâce au nouveau système de surveillance mis en place par le gouvernement. Le dispositif a été présenté aux professionnels des médias, le vendredi 7 mars 2025 au détour d’une séance d’immersion dans l’enceinte de la préfecture maritime.
Samira ZAKARI
Renforcement de la sécurité maritime, prévention des activités illicites et protection de l’environnement, sont entre autres les attentes du gouvernement avec ce nouveau système de surveillance ultra moderne mis à la disposition de la préfecture maritime. Une action bien réfléchie qui a d’ailleurs permis la réduction des trafics illicites au niveau des espaces maritimes grâce à la veille permanente du personnel de la préfecture maritime en collaboration avec les différentes administrations intervenantes en mer. «Ainsi, le centre de surveillance veille 24h/24 pour que le Bénin puisse offrir aux investisseurs étrangers, un environnement sécurisé pour le développement de leurs activités et ce, au profit de l’économie nationale et du développement du bien-être social », a confié le préfet maritime, le Contre Amiral Fernand Maxime Ahoyo.
Composition et fonction du dispositif
Selon le Contre Amiral Fernand Maxime Ahoyo, le dispositif de surveillance est composé de radars, de caméras et d’écrans pour la surveillance maritime. « Aujourd’hui, le receveur n’est plus obligé de quitter son bureau pour aller passer 1h, 1h et demi dans les hangars. Il reçoit en temps réel grâce aux caméras, toutes les images depuis son bureau », a-t-il fait savoir en précisant que le même dispositif est à la frontière de Sèmè Kraké et d’Ilancondji. Par ailleurs, ce système grâce à sa qualité révolutionnaire contribue à renforcer la sécurité en cas d’intervention de la police républicaine.
Dans le cadre de la lutte contre la pêche illicite, le dispositif contribue à la protection des espèces menacées de disparition comme les tortures de mer. « Lorsqu’il y a des citoyens qui procèdent à la capture de ces tortues, on peut à partir d’ici, alerter la base navale de Grand-Popo pour une intervention », a laissé entendre le préfet maritime. Plus loin, il précise que l’autre système qui est une prouesse à l’actif du gouvernement, est celui permettant d’identifier et d’agir au besoin par rapport à toutes formes de menace aussi bien à la sécurité qu’au transport maritime. « C’est un engagement important que le Bénin a pris au niveau international de protéger le commerce maritime».
Lors de la présentation
Il faut rappeler que la préfecture maritime est un organe de coordination de l’action de l’État en mer. Il travaille en collaboration avec les différentes administrations intervenantes en mer dans les domaines comme la pêche, le tourisme, la sécurité et l’environnement.
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