LUTTE CONTRE LE PALUDISME AU BÉNIN : Le gouvernement et les États-Unis se donnent la main

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Le paludisme reste depuis des siècles l’une des causes de mortalité des enfants en Afrique. Au Bénin, plus de 4,7 millions de cas de paludisme ont été enregistrés en 2022 par l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) et 10 000 décès avec en majorité des enfants de mois de 5 ans. Selon cette organisation, la saison pluvieuse est la période par excellence pour la contraction de cette maladie. Ainsi, au Bénin, des efforts sont faits par le gouvernement avec le soutien de ses Partenaires Techniques et Financiers (Ptf) comme le fonds mondial et la Pmi pour prévenir et lutter contre le mal.

Mieux vaut prévenir que guérir

Le gouvernement et ses partenaires notamment les États-Unis d’Amérique sont conscients des dommages causés par le paludisme dans le pays. Ainsi, pour prévenir la maladie, des médicaments sont offerts chaque mois pendant trois jours d’affilée dans le cadre d’un programme dénommé campagne de Chimioprévention du Paludisme Saisonnier (Cps). Mais ces campagnes nécessitent un financement important d’où l’intervention des différentes parties prenantes.

Grâce à la Pmi à travers l’activité de services de santé intégrés de l’agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) conduit par l’organisation management ‘’sciences for health’’, des campagnes annuelles sont menées depuis 2019 par le Programme National de Lutte contre le Paludisme (Pnlp) au Bénin. Chaque année, des équipes d’Agents de Santé Communautaires (Asc) « formées se lancent dans un périple pour délivrer un traitement préventif aux enfants vivant dans l’Alibori et l’Atacora, deux des départements où le risque de transmission du paludisme est le plus élevé entre juillet et octobre, la saison des pluies », a révélé l’ambassade des États-Unis au Bénin dans un rapport.

Les Ptf et le gouvernement pour protéger plus de 400 000 enfants

Avec le Partenariat entre l”initiative présidentielle des États-Unis contre le paludisme (Pmi) et le Fonds mondial, c’est plusieurs enfants béninois qui ont reçu des services sanitaires contre le paludisme, des formations plus étendues aux Asc et une harmonisation des processus de fourniture du traitement sous la supervision des agents de santé communautaires.

Comme exemple, « le partage des coûts de formation des agents de santé et des Asc et l’achat de fournitures ont permis aux partenaires de mener la campagne de manière transparente dans les six zones sanitaires. En outre, grâce au développement et au déploiement d’une application mobile, les agents de santé et les Asc n’ont plus besoin de remplir de long et complexe formulaires pour faire le suivi des campagnes de Cps », a expliqué l’ambassade des États-Unis au Bénin. Par ailleurs, la collecte de données pour le suivi des campagnes est depuis un moment plus efficace, plus rapide avec des données plus précises.

Samira ZAKARI
Source : Direction des Affaires Publiques, Ambassade des Etats-Unis près le Bénin

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Santé · Social

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