Lancé depuis décembre 2022 au profit des enfants âgés de moins de 15 ans, le projet national hymne des enfants pour le climat et la protection de l’environnement initié par le journaliste environnementaliste Darius Chabi a porté ses fruits. C’est à travers une cérémonie officielle qui a eu lieu le samedi 29 avril 2023, que des prix ont été remis aux lauréates, et l’hymne a été écouté en exclusivité. La cérémonie a réuni des autorités politico-administratives, parents et proches des lauréates et bien d’autres.
Athalie GBAGUIDI (Stg)
Le Bénin dispose désormais d’un hymne sur les changements climatiques. Darius Chabi ambitionne ainsi de résoudre le problème de sous-information ou de non-information des enfants sur les changements climatiques et la protection de l’environnement à travers la musique. De ce fait, les participants à la cérémonie ont eu droit à une merveilleuse, atypique, agréable et très émouvante chanson qui n’a laissé personne indifférent après son écoute exclusive. Il s’agit de l’hymne réalisé à 70 %, bientôt disponible en clip.
Dans son allocution, le chef Projet Darius Chabi a fait un bref résumé des activités déjà menées. Pour lui, sa cible dont les enfants est la meilleure qui permettra non seulement d’atteindre l’objectif du projet, mais aussi celui du gouvernement qui est de renforcer le développement équilibré et durable de l’espace national. « Les enfants peuvent beaucoup contribuer à la préservation de l’environnement de façon directe ou indirecte. Lorsque les enfants sont convaincus d’une cause, ils arrivent facilement à convaincre les parents. Mieux, ils sont de véritables vecteurs d’informations » a-t-il expliqué.
Le représentant de Dedras Ong, partenaire du projet Arthur Bio Sika avant de féliciter les parties prenantes, a fait cas du caractère pertinent, original et valeureux dudit projet dédié aux enfants pour l’éducation environnementale à la base. « C’est un projet très brillant et très innovateur. Le défi lié aux changements climatiques est très grand. Ce projet a relevé plusieurs défis du point de vue écologique, artistique, éducationnel. Tout ceci montre sa pertinence », s’est-il réjoui. Bien qu’étant optimiste sur l’impact positif de cet hymne, Arthur Bio Sika a souhaité qu’il soit un second au Bénin. « Nous sommes conscients que cela va induire des changements significatifs dans notre pays. Le souhait est que cet hymne puisse être adopté par le corps ministériel et dans différents établissements, que cela soit notre second hymne », a-t-il suggéré.
Pour la conseillère municipale, présidente de la commission des affaires sociales et culturelles du conseil municipal de Parakou Hadiza Harouna, c’est une initiative louable qui mérite l’accompagnement de tous. « Ce projet mérite l’accompagnement de toute la nation béninoise et pourquoi pas en faire notre second hymne parce que c’est à la base que l’éducation se fait. Je vais porter la voix de Darius auprès de la Mairie de Parakou pour que la Mairie puisse également accompagner ce projet afin qu’il devienne le plus viable pour ce qui est de l’environnement », a promis Hadiza Harouna.
Le représentant du directeur départemental du cadre de vie et du développement durable Marcien Akpoly Djihou, a, quant à lui, invité les enfants et les populations à une mise en pratique du message de l’hymne par un changement de comportement. « Quand vous êtes sensibilisés et que vous n’agissez pas, ce n’est pas bien. Chers enfants, c’est bien d’avoir composé cette chanson pour nous sensibiliser, pour sensibiliser vos parents, vos amis, camarades de classe, mais le plus important à faire c’est de mettre en pratique les messages véhiculés. J’exhorte les populations à changer de comportements vis-à-vis de notre environnement », a-t-il exhorté.
Après avoir reçu les différentes récompenses, les lauréates Priscillia Dramane, Espérancia Tinhou et Edwige Ahouandjissi joyeuses ont formulé leur mot de remerciement à l’endroit de l’initiateur et les partenaires. « Je suis très contente d’avoir remporté ce prix. L’environnement c’est notre nature, notre cadre de vie. Ce projet est très bien réfléchi parce qu’à travers la musique, on peut plus rapidement sensibiliser les populations. La musique fait plus facilement passer le message », a laissé entendre la lauréate Priscillia Tinhou.
