Depuis son élection à la tête du Bénin, le président Patrice Talon a engagé des réformes courageuses dans plusieurs secteurs. De l’administration en passant par la politique sans oublier l’économie, tous les secteurs ont été réformés. Ainsi, les fonctionnaires de l’Etat retrouvent le sens du patriotisme et le contribuable est désormais servi à la cause commune. Le peuple peut se targuer de cette prouesse grâce à la bonne gouvernance prônée par le chantre de la rupture depuis le 6 avril 2016. Dès lors, les fossoyeurs de l’économie nationale et les opérateurs économiques qui s’enrichissent de manière illicite sont automatiquement interpellés et sanctionnés.
En effet, la création de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) a permis au Bénin, de s’illustrer positivement dans la lutte contre les infractions économiques et connexes. A l’aube des premières décisions de la Criet, les mauvaises langues ont si tôt critiqué cette cour qui serait créée spécialement pour emprisonner tous ceux qui sont contre la politique de gouvernance du président Patrice Talon. Mais au fil du temps, l’on constate avec aisance que ceux qui le disaient ont tort. Les acteurs de l’opposition et les soutiens du régime en place, sont traqués pour mauvaise gouvernance. La justice béninoise les juge sur les mêmes pieds d’égalité et sans parti pris. La dernière en date est la rocambolesque affaire de l’Agence Nationale des Transports Terrestres (Anatt) dont les mis en causes sont déjà dans les mailles de la justice. Alors, il ne fait d’ombre d’aucun doute que le président Patrice Talon est décidé à rendre gorge à quiconque tentera de piller l’économie du pays ou voudra s’enrichir illicitement.
Visiblement, le chantre du nouveau départ n’est pas adepte du clientélisme politique auquel la plupart des chefs d’Etats africains font preuve ne serait-ce que pour mener à bien leur politique de gouvernance avec le soutien de leurs partisans. Nonobstant, des frustrations qu’il ne cesse de causer à ses soutiens avec les réformes courageuses et sa vision politique, Patrice Talon ne compte s’estomper en si bon chemin. Cette politique du chef de l’Etat traduit sa volonté inébranlable et affichée d’enrayer la politique politicienne qui, jadis, était le socle de gouvernance de ses prédécesseurs et qui freinait inéluctablement le développement du Bénin.
Cependant, malgré sa volonté affichée d’en finir avec cette pratique, Talon se voit confronté à une triste réalité qui émane de l’habitude de ses partisans. Ayant été au cœur des régimes passés qui n’ont pas eu la même rigueur qu’affiche la rupture, les cadres béninois sont aujourd’hui comme des bois secs que Talon semble être décidé à redresser. Ce n’est peut-être pas impossible mais cela doit se faire progressivement et l’on ne doit craindre des cassures par endroit. L’essentiel reste et demeure l’intérêt général et le bien-être de tous les béninois.
Daniel KOUAGOU