Le paludisme continue de sévir et de faire des ravages au Bénin. Ceci en dépit des actions du gouvernement pour son éradication. Selon le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, le paludisme constitue le premier motif de consultation et d’hospitalisation dans les formations sanitaires mais aussi la première cause de décès des enfants de moins de 5 ans.
Il l’a fait savoir lors du lancement des travaux de la 18ème édition de la journée mondiale de lutte contre cette maladie, le 25 avril 2025 à Cotonou. A l’en croire, le paludisme entraîne également d’autres conséquences non négligeables comme le retard scolaire, l’absentéisme au travail et la perte de productivité.
De son côté, le Président du comité de gestion Zéro Palu, Lazare Nouklekou a fait savoir que des défis restent encore à relever en dépit des avancées réalisées. Il s’agit notamment de l’accès illimité des populations vulnérables aux services de santé.
Cependant, il faut notifier que la santé publique reste l’une des priorités du gouvernement. Des efforts sont faits pour améliorer la qualité des offres de santé dans les formations sanitaires avec la mise à disposition de personnels qualifiés et de plateaux sanitaires modernes.
Pour rappel, le thème de la célébration de cette année est « Réinvestir, réimaginer et raviver nos efforts communs pour mettre fin au paludisme « .
Samira ZAKARI