Les orphelinats de Tori et d’Allada ont été réprimandés après des accusations de maltraitance d’enfants. Ainsi, selon la source d’information Bénin web Tv, la ministre des affaires sociales et de la microfinance Véronique Tognifodé, informée de la situation que vivent les enfants dans ces deux orphelinats, s’est déplacée avec sa délégation pour les constats. En effet, c’était à l’occasion d’une visite inopinée de l’autorité ministérielle au sein de ces orphelinats.
Par ailleurs, une fois à l’orphelinat de Ste Claudia situé à Tori, la délégation ministérielle a constaté des irrégularités. Il s’agit entre autres, d’un manque de personnel de qualité, de l’existence des dossiers de placement et médicaux, l’insalubrité totale et le manque de soins adéquats. « L’orphelinat de Ste Claudia n’a pas de reconnaissance physique par les autorités locales » a affirmé le maire de la commune de Tori. Quant à la responsable de ce centre, elle souligne plusieurs autres irrégularités liées au centre à savoir, « les pratiques nocturnes peu orthodoxes de guérison spirituelle des enfants », a rapporté le site Bénin Web TV.
Après l’orphelinat de Ste Claudia de Tori, la délégation ministérielle a effectué une descente à l’orphelinat St Pio Pietrelcina d’Allada pour le même exercice. Contrairement au centre de Ste Claudia, le cadre physique de l’orphelinat St Pio Pietrelcina est visiblement acceptable. A cet effet, la ministre Véronique Tognifodé avait insisté sur la rigueur en ce qui concerne le cas des maltraitances d’enfants signalé.
Selon les informations, des enfants « seraient maltraités, parfois humiliés et martyrisés par certaines sœurs religieuses qui les encadrent ». Ces informations étaient déjà parvenues au cabinet de la ministre par le biais des lettres de dénonciations. En effet, dans leurs échanges, les sœurs religieuses ont reconnu certains faits avant d’exprimer leurs regrets. Elles ont promis de revoir leurs attitudes vis-à-vis des enfants.
La ministre des affaires sociales et de la microfinance a rappelé à l’ordre les personnels des orphelinats en disant que pour elle, rien ne peut justifier des actes de violence physique ou psychologique sur les enfants. Elle a aussi invité les sœurs religieuses à jouer convenablement leur rôle pour une meilleure protection des enfants. L’autorité ministérielle a, pour finir, demandé aux services déconcentrés de produire des rapports détaillés sur les deux orphelinats pour la prise de mesures convenables.
Gniré MASSARA (Stg Cfoman-Daabaaru)