MALVERSATION FINANCIERE AU PARLEMENT : Bientôt une commission d’enquête aux trousses d’Adrien Houngbédji

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MALVERSATION FINANCIERE AU PARLEMENT

Bientôt une commission d’enquête aux trousses d’Adrien Houngbédji

L’ancien président de l’Assemblée Nationale, Me Adrien Houngbédji pourrait avoir des heures chaudes les jours à venir, au sujet de sa gestion financière à la tête du parlement septième législature. La poudrière qui se couvait depuis peu suite à l’incapacité de la huitième législature à honorer ses obligations financières vis-à-vis du personnel parlementaire et même des députés s’est estompée le jeudi 7 août dernier au cours du débat général dans le cadre de l’examen du budget de l’institution parlementaire, gestion 2020.

Le débat autour de l’examen du budget au parlement a souvent été des moments de vives tensions. Les interventions n’ont pas été courtoises au sujet de la situation précaire que traverse l’institution parlementaire depuis janvier 2019. Plusieurs députés ont accusé l’ancien président Me Adrien Houngbédji d’une gestion peu orthodoxe. En premier, c’est l’ex transfuge du Prd de Me Adrien Houngbédji, le député Augustin Ahouanvoébla qui ouvre la boîte de Pandore et s’offusque des difficultés de l’Assemblée Nationale à assurer ses charges en ce qui concerne la gestion de ses finances et pour lui, des choses horribles se sont passées sous l’ancienne mandature du parlement. . « Il y a des choses que vous ne pouvez pas dire. Mais il faut qu’un jour vous parlez pour qu’on sache ce qui se passe », a-t-il indiqué au président Vlavonou.

A la suite du député Ahouanvoébla, les honorables Abdoulaye Gounou et Gildas Agonkan ont tous indexé la gestion financière de Me Adrien Houngbédji, alors président de l’Assemblée Nationale 7è législature. Pour Gildas Agonkan, l’institution parlementaire 7è législature reste débitrice des députés. L’élu de la 23è circonscription électorale exige le paiement de ses dettes et souhaite avoir des éclaircissements sur les raisons de ce retard alors que le budget de l’Assemblée Nationale n’est pas déficitaire.

Le député Abdoulaye Gounou remonte la malversation financière à 2018 et déclare que « depuis juin 2018, nous n’avons plus droit aux primes de session extraordinaire. Les frais d’animation politique sur le terrain ne sont plus aussi payés ». Abdoulaye Gounou demande alors au président Louis Vlavonou l’ouverture d’une commission d’enquête afin d’éclaircir l’opinion publique sur la gestion faite du fonds public sous Adrien Houngbédji à l’Assemblée Nationale.

Charles HONVOH

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