MÉLISSA DELALIE HOUINSOU : Un nouvel as de la littérature à 17 ans

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MÉLISSA DELALIE HOUINSOU

Un nouvel as de la littérature à 17 ans

Née en 2001 et lauréate deux fois du concours épistolaire universel, elle est une passionnée des sciences humaines et de la santé. Elle adore également la lecture et l’écriture. C’est d’ailleurs cette dernière qui fait d’elle l’étoile montante de la littérature béninoise. Le 1er juillet dernier, elle éditait sa première parution romanesque au titre évocateur et profond, Un pari dangereux. Mélissa Délalie Hounsou, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, nous décrit ici son cursus scolaire et académique, ses premiers pas dans le monde de la littérature, ses projets à court moyen et à long terme. Lisez plutôt…
Wahabou ISSIFOU

Daabaaru : Bonsoir Mélissa, merci de vous présenter ?

Mélissa : moi c’est Mélissa Délalie Houinsou, j’ai 17ans. Je commence en septembre la faculté des sciences de la santé. Je suis une passionnée d’art, du cinéma, de sciences de la santé ainsi que des sciences humaines

Alors, parlez nous de votre cursus scolaire et académique ?

J’ai fais le primaire au complexe scolaire La Plénitude et le secondaire dans les écoles professionnelles. J’ai le Cep et le Bepc respectivement dans les classes du Cm1 et de 4ème. Et j’ai fais mon Bac D l’an dernier à 16 Ans. J’ai aussi fait une formation en anglais de 06 mois au Ghana.

Désormais, vous faites partie du grand cercle des écrivains du monde, dites nous comment est né l’amour de la littérature ?

L’amour de la littérature est né avec moi. Je suis née au même moment que cet amour. Parce que depuis le primaire que j’ai su comment lire et écrire, j’ai directement basculé vers le monde de la littérature. Avec les livres d’abord illustrés les écrits avec les dessins et cela a grandi avec moi.

Dites nous quelles appréciations faites vous de la littérature béninoise par rapport à celle occidentale ? Est-elle en évolution ou en baisse ?

En réalité, Je ne sais pas. Quand je lisais, je n’ai jamais fais attention au type de littérature. Je fais attention aux œuvres. Quand une œuvre m’intéresse, je la lis. Et je n’ai réellement jamais comparé deux œuvres. Par exemple, j’ai beaucoup aimé Les tresseurs de cordes, Les fantômes du Brésil, de la même manière j’ai aimé Harry Potter et les livres occidentaux. Mais je vais dire que le petit point faible de la littérature béninoise est qu’on ne cherche pas à faire de nouveaux genres. Je ne sais pas s’il y en a mais je n’ai pas encore remarqué. Alors que de l’autre côté, il y a plusieurs genres qui naissent en fonction de l’évolution de la société. J’aimerais qu’on étudie plus, qu’on se focalise plus au Bénin sur l’évolution, qu’on essaie d’agrandir un autre cercle.

Vous êtes désormais auteur d’un bon livre romantique intitulé Un pari dangereux, d’où est-ce que cette idée est venue ?

D’abord, comme je le dis souvent, c’est le titre qui m’a inspiré. J’ai beaucoup aimé le titre, Un pari dangereux, donc j’ai écris l’histoire qui est allé avec pour finir. Je ne connaissais pas la fin, Je ne connaissais même pas les chapitres qui venaient lorsque je travaillais sur les chapitres précédents.

Vous avez certainement écrit sur plusieurs d’autres sujets. Parlez-nous-en.

Avant Un pari dangereux, j’écrivais sur les thèmes. Par exemple pour démontrer quelques choses. C’était seulement pour amuser la galerie avec mes camarades de classe. Des thèmes vraiment pas très élaborés comme des histoires de royaumes. Mais après Un pari dangereux, Je me suis intéressée à la science fiction avec la planète aux yeux verts…j’ai dénoncé les conflits actuels qu’il y a et qui pouvaient vraiment nous mener à une troisième guerre mondiale. J’ai laissé parler d’une hypothétique guerre mondiale, d’une troisième guerre mondiale, de la solitude, quelques choses que je dénonce aussi le plus souvent. … À part cela, il y a aussi Tentation en édition. Là, je présente les caractères extravagantes de certains garçons, de nous tous d’ailleurs et de comment la société ne nous aide pas à nous accepter comme on est.

D’où est-ce que vous tirez vos inspirations ?

Je tire mes inspirations de mon environnement, de tout ce que j’entends, de tout ce que je lis, de tout ce que je vois. Et mon imagination m’aide beaucoup. Il y a beaucoup de choses que je ne vois pas et qui me viennent en tête.

Est-ce qu’on peut déjà dire que Mélissa vit de son art ou est en train d’investir pour le moment ?

Bon, pour le premier roman, pour le moment, tout ce que j’ai pu avoir grâce à ça, je l’investis. Donc, je ne peux pas encore dire que je vis de mon art…

Quels sont vos projets à court, moyen et à long terme ?

D’abord, étudier. J’entre déjà en faculté de sciences de santé. Étudier et apprendre beaucoup. Aussi faire de Artistic cloud, une vraie entreprise, une vraie organisation qui va réellement aider les autres, parce que mon premier projet dans la vie, c’est d’aider les autres, de leur donner les chances que je n’ai pas forcément eu. Parce que j’ai eu à comprendre certaines choses en un laps de temps. C’est d’abord mon premier projet…

Qui est votre idole dans le monde de la littérature au Bénin ?

C’est Florent Couao-Zotti. C’est un écrivain que j’aime beaucoup. Ses écrits sont très profond.

Mélissa a déjà reçu combien de distinctions jusque là ?

Officiellement, j’ai été lauréate 2 fois au concours épistolaire universel.

Officiellement, vous faites partie des jeunes qui animent la galerie d’art virtuel artistic Cloud, dites-nous, c’est quoi concrètement le projet ?

En réalité, pour le moment, il n’y a pas d’autres jeunes avec moi puisque ça vient juste de naître. Et je n’ai pas encore trouvé des personnes réellement engagées pour faire ce que cette organisation est sensée faire. Il y en a deux ou trois avec moi bien sûr. Le but de Artistic Cloud, comme je le disais, c’est pour donner la chance aux autres, donner la chance aux artistes, aux talents, de se faire connaître, de passer du monde des ténèbres à la lumière. Nous allons exposer par mois ou régulièrement, l’œuvre des artistes talentueux qui ne sont pas forcément connus et leur permettre d’avoir de la visibilité sur les réseaux sociaux, sur les sites Internet et voire plus. Artistic Cloud sera là également pour donner des conseils sur la vie en général, sur la vie d’artistes et sur le développement personnel. Ça permettra aussi aux gens, d’être ce qu’ils veulent, de s’exprimer, de dire ce qu’ils veulent, ce qu’ils ressentent vraiment dans le respect.

Pour finir, dites un mot à l’endroit de ces jeunes, comme vous, qui hésitent encore à s’engager dans la lecture et l’écriture.

Je leur dis et je parle précisément de la lecture et l’écriture, qu’il ne faut pas rater de tel voyage émotionnel et culturel. Je leur parle vraiment du plus profond de mon cœur pour leur dire qu’il y a trop de merveilles, trop de belles choses qu’on apprend en lisant. Je les appelle tous à la lecture. Plusieurs pensent que c’est ennuyeux, ce n’est que l’activité des intellectuels. Mais non. J’appelle tous à la lecture, surtout aux jeunes du monde et de vivre aussi leur rêve.

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Littérature

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Daabaaru