MENACE DE DESTITUTION DU MAIRE DE BANIKOARA
Bio Sarako Tamou victime de sa popularité
.Un festin de diable pour stopper le développement de Banikoara
.Talon doit agir dans l’immédiat pour sauver le bassin cotonnier
Ils sont 22 conseillers communaux sur les 29 que compte la cité cotonnière du Bénin, à déposer une motion en vue de retirer leur confiance au maire Bio Sarako Tamou. Face à la légèreté de leurs arguments, qui frise une cabale gratuite contre un maire très dynamique qui s’efforce à sortir une commune, longtemps restée dans le noir, de l’ornière, Patrice Talon doit agir. Le Chef de l’Etat doit agir parce que cette manœuvre de destitution n’est ni plus ni moins que la réaction de ses adversaires qui pressentent déjà leur cuisant échec aux législatives prochaines après le ralliement au Bloc Progressiste du jeune Bio Sarako Tamou.
Barnabas OROU KOUMAN
Décidemment, le développement de notre pays n’est pas pour demain, celui de Banikoara encore moins si des personnes sensées œuvrer pour l’émergence d’une commune, s’érigent en bourreaux. C’est malheureusement ce que l’on est tenté d’affirmer face aux agissements de certaines personnes chargées d’accompagner les actions de développement.
Il est parmi les plus jeunes maires du Bénin. Il fait également partie des plus dynamiques et des plus actifs. Son séjour à la tête de la commune bassin cotonnier du Bénin a des effets positifs sur tous les plans. Jeune qu’il est, Bio Sarako Tamou met son énergie au profit du développement de sa commune. Il réussit à hisser celle-ci parmi les premières du département en matière de bonne gouvernance. Son dynamisme a permis d’attirer les partenaires qui désormais posent des actions de développement dans la commune de Banikoara. Il compte après environs 2 années d’exercice du pouvoir communal, plusieurs actes concrets à son actif. Les populations de Banikoara le lui reconnaissent et c’est d’ailleurs de là lui viennent tous ses problèmes.
La destitution en question
Au nombre de 22, les conseillers communaux qui veulent du départ du maire de Banikoara ne sont pas convaincants. A l’analyse de leur réquisitoire, on se rend grandement compte qu’ils sont à court d’arguments pour justifier leur guerre contre le développement de la commune de Banikoara.
Dans la motion de destitution déposée au secrétariat du maire le 7 août dernier, les conseillers communaux évoquent une gestion solitaire. Cependant, les adjoints au maire qui sont sensés se plaindre d’un tel état de choses n’en ont jamais fait cas, bien au contraire. Pour ces conseillers frondeurs, Bio Sarako Tamou ferait une mauvaise gestion. Au même moment, plusieurs résultats d’audits menés par différentes structures classent Banikoara parmi les meilleures communes (1er du département aux audits Fadec 2017) de l’Alibori et du Bénin. Ce maire a également été de nombreuses fois distingué par des structures sérieuses en reconnaissance à sa détermination et son leadership.
Des investigations très poussées nous révèlent que l’aura que lui donnent ses nombreuses actions de développement au profit des populations, dérange assez de ses adversaires politiques. Ces derniers, verraient leur chance aux législatives prochaines voler en éclat au profit du jeune maire. Pire, Bio Sarako Tamou a signé son appartenance au bloc progressiste qui fera sans nul doute de lui la tête de liste aux législatives prochaines dans la 2ème circonscription électorale. C’est assez suffisant pour que d’anciens ennemis jurés, en perte de popularité, se mettent ensemble pour tuer leur commune.
Patrice Talon doit stopper cette manœuvre maladroite
Il se trouve que l’un des principaux acteurs de cette manœuvre se réclame être de la mouvance présidentielle. Pourtant, il compose avec des hommes de l’opposition, qui ne souhaitent que l’échec de Patrice Talon, pour abattre le jeune maire. C’est une action qui, si elle aboutissait, porterait un coup dur à la côte de popularité de la rupture. Le chef de l’Etat sera en difficulté en 2019 car, aura la population de Banikoara à son dos. Il fera bien de siffler la fin de cette lutte contre le développement d’une commune qui sans nul doute compte beaucoup à ses yeux.
Talon doit discipliner certains de ses soutiens…