MESSAGE DU CHEF DE L’ETAT A LA NATION
Talon met tout sur le dos d’une crise de croissance
. « Tout ce qui nous est arrivé, doit être utilement mis au crédit d’une crise de croissance … », dixit le Président
De manière très brève comme il est de son habitude, le Président Patrice Talon vient d’apaiser son peuple à travers un discours à la Nation. Il a parcouru toutes les questions de l’actualité. De la crise électorale aux enlèvements survenus au parc de Pendjari en passant par l’élection des membres du bureau de l’Assemblée Nationale, rien n’a été occulté. Il met les différents dérapages notés lors des élections sur le dos d’une crise de croissance.
Edouard ADODE
Enfin, Patrice Talon est sorti. Annoncé depuis la fin de la semaine écoulée, le chef de l’Etat a choisi la soirée du lundi 21 mai dernier pour s’adresser à son peuple. Dans son message, il a tout simplement salué l’esprit de paix et d’unité qui a caractérisé les béninois durant les périodes difficiles que le pays vient de traverser. Du discours du Chef de l’Etat, il est clair que le pire est désormais derrière les béninois.
Après avoir salué la mémoire des béninois qui ont eu à perdre leurs vies dans ces situations déplorables, il a mis sur le dos d’une crise de croissance les évènements malheureux qui ont entaché les dernières élections législatives. « Tout ce qui nous est arrivé, doit être utilement mis au crédit d’une crise de croissance de notre processus démocratique », a compris le locataire du palais de la Marina.
Cependant, il a déploré le manque de sagesse et l’esprit de barbarie dont certains de ses compatriotes ont fait montre dans ces moments tumultueux de la démocratie béninoise. « Certains d’entre nous n’ont pas su fait preuve de sagesse, de mesure et de patriotisme, leurs actions ont été d’une violence inédite».
Patrice Talon a rendu un vibrant hommage au guide béninois assassiné au parc de Pendjari. Il a, pour finir, invité le nouveau parlement à jouer pleinement et rigoureusement son rôle de contrôle de l’action du gouvernement afin de démentir les suspicions qu’il qualifie de légitimes.