METS VENDUS AUX ABORDS DES RUES A PARAKOU : Les gargotes, de véritables nids de maladies

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L’hygiène alimentaire reste une préoccupation majeure aussi bien pour les autorités à divers niveaux que des populations. Une pratique qui, mal gérée, a des conséquences sur la santé des consommateurs. Dans la ville de Parakou, l’hygiène autour des mets vendus aux abords des voies, aux populations laisse à désirer à certains endroits. Le phénomène est bien perceptible et prend d’ampleur. Malheureusement, les auteurs de cette pratique semblent ignorer les conséquences et se soucient peu de la santé des populations. Face à ce constat, les autorités sont interpellées pour une bonne pratique d’hygiène au niveau de ces gargotes.

Raoul SEKE (Stg)

La restauration demeure une nécessité pour le bien-être de l’homme. Malheureusement, les bonnes pratiques des personnes qui assurent cette activité, laissent à désirer. Dans la ville de Parakou, les bonnes dames qui vendent des mets exposés au bord des voies, ne respectent presque pas les règles d’hygiène. Ce comportement ne laisse pas indifférent les consommateurs, qui déplorent les dangereuses maladies qu’ils encourent.

Pour Sylvain Ecatcho, un fidèle client d’une gargote de Parakou, les repas sont très souvent, non seulement préparés dans des conditions malsaines mais aussi, ils ne sont pas bien cuits. « Les nourritures qui sont préparées par les bonnes dames ne sont pas de bonne qualité, pire encore, le temps de cuisson des nourritures n’est souvent pas respecté. Cette pratique affecte la santé des consommateurs. La vente des restes de repas est l’apanage de ces bonnes dames. Les ustensiles contenants la nourriture impropre et les places de vente de même. Nous constatons souvent que les lieux de vente des repas ne sont pas nettoyés. L’entretien n’y est pas. Les mêmes emballages sont utilisés presque tous les jours sans être lavés », a-t-il déploré.

Sacca Yérima Malim, après avoir culpabilisé les bonnes dames, pense qu’il s’agit plutôt d’un comportement hygiénique. « Il est vrai que les bonnes dames ne se soucient presque pas de la santé des consommateurs. Je ne peux pas manger et vomir par la suite », a-t-il fait savoir. Pour un autre consommateur qui a requis l’anonymat, « Certaines de ces femmes ne sont pas bien éduquées, elles sont toujours sales et reçoivent mal les consommateurs. Il faut qu’elles sachent qu’elles doivent viser la qualité de la cerise sur le gâteau ». Elles tentent de se justifier.

De leur coté, les vendeuses ne se retrouvent pas du tout dans cette situation décriée par les consommateurs. Elles rassurent que l’hygiène est strictement respecté dans leurs points de vente. « Chez nous ici, nous misons trop sur la propriété. Nous instruisons nos filles au nettoyage des lieux avant le début de la vente, nous nous assurons que les accessoires sont bien apprêtés, les cuillères sont naturellement chauffées pour éviter les maladies, nos nourritures sont régulièrement couvertes avec soin », a confié une vendeuse de mets au quartier Guèma de Parakou.

Même si certaines bonnes dames font l’effort pour respecter l’hygiène, d’autres par contre, ne s’en soucient guère. Ainsi, celles qui font la sourde oreille participent chroniquement à la destruction de la santé des consommateurs. Ceci étant, des mesures doivent être prises par les autorités compétentes afin d’assurer la qualité de la nourriture ne serait-ce que pour le bien-être des consommateurs.

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