MILLES BOUCHES POUR UNE CUILLÈRE : Le chemin sûr de la propagation de l’hépatite

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MILLES BOUCHES POUR UNE CUILLÈRE

Le chemin sûr de la propagation de l’hépatite

Près d’une décennie la population béninoise surtout celle de Parakou a été victime de la maladie sous ces différentes formes. Pour lutter contre la maladie de l’hépatite, la police sanitaire du Parakou a jugé bon que les femmes préparent les cuillères qu’elles vendent avec après chaque utilisation. Mais aujourd’hui ce n’est plus le cas.

Aurore ADANDEDJAN (Stg)

L’hépatite est une maladie qui est caractérisée par plusieurs formes comme: l’hépatite a, b, c, d, e. Cette maladie se contracte par la salive, les matières fécales, la sueur. Il y a de cela quelques années que la population parakoise a subi la flagellation de cette maladie et même maintenant.

Pour cela la police sanitaire s’est engagée dans la lutte contre la maladie à travers la préparation des cuillères après chaque utilisation par un individu.

Mais tout porte à croire qu’aujourd’hui les bonnes dames tiennent à faire subir cette flagellation à nouveau à la population. Car le constat fait est que ces dames ne préparent plus ces cuillères.

Lorsque tu vas acheter elles te servent avec une cuillère qui est dans une eau usée non chaude. Pour d’autres c’est le transport du foyer qui leur pose le problème, donc elles sont obligées de chauffer les cuillères de la maison. Dame Falilath, vendeuse de “waké” au quartier Albarika confirme, «je suis à trois kilomètres d’ici et le fait de garder à tout moment un foyer est un poids pour moi et des fois à cause de ça mes sauces se versent». Par contre pour Aminou A. ce n’est pas le cas. Il ne sait rien de la préparation des cuillères. «Moi je ne sais rien. Je sais qu’on lave les cuillères avant de servir, c’est tout», a-t-il expliqué. L’information a-t-elle été mal passée? Car voilà un qui confirme qu’il en sait rien.

De plus la police sanitaire a-t-elle baissé les bras? Il faut qu’elle intensifie ses contrôles chez les bonnes dames vendeuses de nourriture. Car ces dernières, inconsciemment continuent de contaminer la population.

Quotidien Daabaaru, leader de la presse écrite dans le septentrion

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