MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME D’ACTIONS DU GOUVERNEMENT
Le Bénin en chantier, Kouandé inhale la poussière et se noie
. Le bitumage de la route Kota-Kouandé-Péhunco-Guessou sous silence radio
. Le pont de Kankou oublié
Porté au pouvoir le 6 avril 2016, Patrice Talon a promis révéler le Bénin. Un an après, il a rendu public son Programme d’Actions du Gouvernement qui représente sa boussole pour son quinquennat. Des réformes et actions y ont été consignées. Environ quatre ans d’actions et plusieurs régions du pays sont en chantier, des infrastructures construites, certaines en cours et d’autres en projet. Cependant, une commune du Bénin semble ne pas bénéficier de l’attention du gouvernement Talon. Il s’agit de la pauvre et enclavée cité des Bagana. Pendant que le Bénin est en chantier, Kouandé inhale la poussière et les populations vivent le calvaire au quotidien.
Barnabas OROU KOUMAN
« La route du développement passe par le développement de la route », affirme un adage très populaire. Cet adage semble ne pas s’appliquer à la commune de Kouandé qui depuis des décennies est victime de l’inaction de différents régimes dans ce domaine.
Venu au pouvoir, Patrice Talon a été vu comme le Chef de l’État capable de relever le défi du désenclavement de la commune de Kouandé. Mais environ quatre années de gestion du pouvoir et trois ans de mise en œuvre de son Programme d’Actions du Gouvernement, la commune de Kouandé semble être oubliée par le pouvoir de la rupture. Au même moment, plusieurs chantiers sont ouverts dans d’autres régions. Pendant que d’autres communes bénéficient de l’asphaltage, certaines de bitumage des routes et d’autres rassurées de la réalisation de certaines infrastructures, Kouandé reste orpheline du Pag et ne fait qu’inhaler la poussière des travaux en cours à travers le pays.
Kouandé inhale également la poussière de sa route non bitumée. Aucune route bitumée ni pavée dans une ville comme Kouandé qui fait partie des plus historiques et la plus vieilles de la partie septentrionale du Bénin.
En saison pluvieuse, le calvaire est encore plus grand. Plusieurs ponts défectueux tels que Kankou (en construction depuis 2015), Tikou Daarou et bien d’autres, arrachent des vies tous les ans. Les routes dégradées dans tous les axes créent des dommages sur les plans économique, éducatif, culturel, social, sanitaire et bien d’autres.
L’urgence d’agir est là et Patrice Talon est le seul à pouvoir arrêter la saignée et inscrit son nom dans l’histoire de cette région. C’est encore possible…
