La courbe des chiffres de la pandémie de la Covid-19 ne cesse de monter depuis l’assouplissement des mesures de prévention de la propagation du virus. Ainsi, le Bénin évolue déjà vers la barre des mille cas et celle de la vingtaine de décès dus à la Covid-19. La situation devient alors de plus en plus inquiétante surtout avec la négligence notée dans le rang des populations en ce qui concerne l’observance des gestes barrières. Par conséquent, on se demande si l’Afrique évolue déjà vers l’hécatombe prédite par l’occident.
Face à cette situation et au vue de la qualité du plateau technique en Afrique en général et au Bénin en particulier, une réorganisation de la stratégie de riposte s’impose pour éviter le pire. Pour cette raison, le ministre de la santé du Bénin Benjamin Hounkpatin doit très vite essayer de se départir de certains principes de la médecine moderne pour se tourner vers celle endogène pour mieux contrer la Covid-19. Et sur cet aspect de la riposte, les travaux du professeur Valentin Agon pourront être d’une grande utilité dans ce combat.
Il ne suffit donc pas de lever la restriction qui était sur la chloroquine, mais également essayer d’autres remèdes africains sur ce mal afin de sauver les populations. Ainsi donc, le recours à l’Apivirine pour le traitement sera une réelle affirmation de la souveraineté sanitaire du Bénin.
Alors, ce geste de bravoure ne doit donc pas tarder car la préservation de la vie des citoyens fait partie des devoirs régaliens de l’Etat. Pour ce faire, les pays africains et particulièrement le Bénin doivent aller à l’école du Madagascar qui défend vaille que vaille sa souveraineté sanitaire à travers l’utilisation du covid organics pour soigner les personnes atteintes du coronavirus malgré les injonctions saugrenues de l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms). Ainsi pourra s’accomplir la prophétie d’Agon qui estime que « la victoire sera le fruit de l’audace de l’espoir et de la bataille ».
Edouard ADODE
