La Fondation Hystérésis s’est engagée depuis quelques temps, à faire la promotion des séries scientifiques dans les établissements scolaires de la ville de Parakou. A cet effet, elle a entamé depuis quelques jours, une campagne de sensibilisation des élèves filles des lycées et collèges de la cité des Koburu, sur les métiers d’avenir notamment la promotion des talents dans le domaine du numérique. L’étape du Lycée Mathieu Bouké (Lmb) s’est tenue le mercredi 12 mai 2021.
Daniel KOUAGOU
La fondation Hystérésis a pour objectif général, de contribuer à l’éducation des jeunes femmes béninoises, et plus généralement des jeunes africains, afin de faciliter leur insertion professionnelle en leur faisant bénéficier des nombreuses opportunités qu’offrent le numérique, ses technologies et ses usages. De façon spécifique, elle vise à promouvoir l’excellence en soutenant chaque année non seulement, 40 jeunes filles Stem, mais aussi, les projets d’études et professionnel orientés vers les métiers du numérique (Digit’Elles) de ces dernières. C’est justement dans cette dynamique que cette fondation sillonne certains établissements secondaires de la cité des Koburu, pour rencontrer les apprenantes des séries scientifiques notamment D et C.
Une initiative qui entre dans le cadre du projet, « Youth Leadership et Capacity Building » de la fondation Hystérésis.
Pour le directeur des opérations et du développement de la fondation, Vidjannagni Charles, cette sensibilisation, « vise à motiver les élèves notamment filles à embrasser les séries scientifiques pour la promotion des métiers du numérique ». Le directeur Vidjannagni Charles, a entretenu les apprenantes concernées sur les modèles de réussite des femmes africaines dans le domaine des sciences notamment du numérique.
Les participantes ont été mieux édifiées sur le choix à opérer après l’obtention de leur baccalauréat afin de s’orienter vers les métiers d’avenir. Nerie Tamadaho, élève en classe de première C au Lycée Mathieu Bouké (Lmb), a choisi de faire cette série afin de réaliser ses rêves. « J’ai choisi de faire la série C parce que je veux devenir pilote d’avion » a-t-elle laissé entendre. Contrairement à sa camarade, Lucresse Hounton, élève en première C, a opté pour cette série parce qu’elle est très passionnée par les mathématiques, les sciences physiques et Chimiques. Aussi, ajoute-t-elle, les femmes qui font la série scientifique notamment la C, sont très respectées dans la société, avant d’ajouter que cette initiative leur a permis de découvrir d’autres métiers non moins négligeables dans le secteur du numérique.
Au total, cinq collèges et lycées ont été déjà sensibilisés. Il s’agit des Collèges d’Enseignement Général (Ceg) Guema, Zongo, Hubert K. Maga, Banikanni et le Lycée Mathieu Bouké (Lmb). Cette sensibilisation se poursuit dans les autres collègues afin de toucher au maximum des élèves filles de la ville de Parakou.
comment avoir accès à la formation au numérique ?
Merci pour la sensibilisation.
Ma préoccupation est celle-ci.
– Pour celle qui viens de décrocher le bac, comment avoir accès à cette formation ?
– Dans quelle université se trouve cette filière ?
– Quelle mention donne droit à la formation du numérique ?
Merci de me répondre