NON DÉMARRAGE DES GRANDS CHANTIERS ANNONCÉS EN 2018 A PARAKOU
Charles Toko doit appuyer sur l’accélérateur
La troisième ville à statut particulier du Bénin a enclenché depuis peu un nouveau dynamisme pour son développement. Ce dynamisme qui vise à faire de Parakou la véritable vitrine du septentrion, s’est accentué avec l’élection de Charles Toko à la tête du conseil municipal. Une fois élu, le maire Charles Toko s’est montré ambitieux et déterminé à laisser une marque indélébile à la ville dans tous ses aspects. Ainsi, il parcourt monts et vallées pour apporter de nouveaux projets qui pourront impacter positivement la vie des populations de Parakou.
C’est dans cette foulée que plusieurs initiatives ont été lancées et la plupart couronnées de succès. Alors de véritables améliorations qualitatives et quantitatives sont notées dans plusieurs secteurs grâce au leadership du maire Toko.
Mais à côté de ces exploits qui sont à l’actif du maire et son conseil, au même moment certains projets lancés avec pompe ont de la peine à être concrétisés. Ces projets dont l’annonce a nourri l’espoir des milliers de jeunes, sont plongés dans un mutisme qui commence par inquiéter plus d’uns des parakois.
Au nombre de ces projets dont la concrétisation allait à coup sûr changer le visage de la ville en la rendant plus attractive et en même temps être une source d’emplois, on peut déjà citer la construction de la grande salle de cinéma canal Olympia et celle de l’hippodrome. Ces projets de grandes envergures ont été lancés en 2018 et même les sites ont été remis. Alors que les populations s’attendaient au démarrage effectif des travaux après les différentes phases protocolaires dont elles ont été gratifiées, ces différents sites remis continuent d’abriter de hautes herbes qui tiennent compagnie aux premières pierres posées en ces lieux. Or le démarrage de ces différents chantiers fut annoncé pour les premiers jours suivant ces différentes cérémonies de pose de premières pierres.
Face à cette situation inquiétante, il est temps que l’édile de la cité des Kobourou monte au créneau pour éclairer la lanterne des populations qui piaffent d’impatience pour la concrétisation de ces joyaux qui viendront clouer le bec à ses détracteurs. Charles Toko doit briser l’omerta et situer l’opinion publique sur ce qui se passe peut-être dans l’ombre et peut-être révéler les éventuelles difficultés que rencontrent ces différents projets de développement. Car le silence du maire semble faire croire à certaines personnes que ces cérémonies de remise de sites étaient des mises en scène démagogiques à des fins populistes comme constatées sous le régime défunt de Boni Yayi.
Edouard ADODE
