OPERATION DE LIBERATION DE LA BERGE LAGUNAIRE DE COTONOU
Le maire Isidore Gnonlonfoun visiblement mis en difficulté
Le mardi 7 janvier 2020, le préfet par intérim du département du Littoral a procédé au lancement des travaux de libération de la berge lagunaire de Cotonou à partir des marchés Gbogbanou et Dantokpa. Une opération qui a démarré après plusieurs séances de sensibilisation organisées par le Directeur Général de la Société de Gestion des Marchés Autonomes (Sogema) Armand Gansè en collaboration avec les responsables des marchands du plus grand marché du Bénin. Le maire par intérim de la ville de Cotonou a également mis du sien pour que ceux qui occupent illégalement cette berge lagunaire au grand dam de l’environnement, puissent libérer les lieux de leur propre gré.
Mais, le béninois étant de nature têtu, ces occupants de la berge ont obligé les autorités à passer à la vitesse de croisière bon gré mal gré.
Une fois cette opération démarrée, la capitale économique du Bénin est emballée au quotidien par les cris de détresse venant de ces béninois récalcitrants qui, de par leur incivisme notoire, écornent l’image de Cotonou. Alors, une pareille opération à quelques mois des élections municipales qui s’approchent à grand pas, donne un argument de taille aux adversaires du maire Gnonlonfoun pour une contre campagne parfaite. Puisque ceux qui se disent victimes de cette opération combien importante, ne crient que deux noms, celui du président Talon et celui du maire Gnonlonfoun.
Ainsi donc, il est clair que le maire Isidore Gnonlonfoun aura de la peine à convaincre les populations de Cotonou lors des prochaines campagnes pour les municipales malgré la justesse de cette opération. Surtout que l’opération prend déjà l’allure de la libération de toute la berge lagunaire de Tokpa jusqu’à Vossa.
Il est donc évident que s’il était permis au maire de Cotonou de choisir le moment idéal pour cette opération, il aurait préféré après les élections pour échapper à la colère des populations qui certainement sera exprimée à travers les urnes.
Edouard ADODE
