OPERATION DE RECENSEMENT DES ARTISANS A PARAKOU : Le processus se déroule sans anicroche

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Le gouvernement béninois à travers le ministère des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l’emploi, a lancé depuis le 24 août 2021, la deuxième phase de recensement des artisans. Conformément au calendrier qu’avait établi le ministère, cette opération avait pris fin le 4 septembre dernier. Mais, malheureusement tous les artisans ne sont pas parvenus à se faire enrôler. Ainsi, le gouvernement a décidé de proroger cette opération du 6 au 16 septembre prochain, soit dix jours afin d’accorder une seconde chance à tous les corps de métiers de l’artisanat de pouvoir le faire. Dans la ville de Parakou, le recensement se poursuit sans grandes difficultés et l’affluence s’observe au niveau des arrondissements dédiés à cette opération. C’est du moins le constat fait par une équipe de rédaction du quotidien Daabaaru qui y a effectué une descente la journée du lundi 6 septembre 2021 au niveau du poste du deuxième arrondissement de Parakou.

Daniel KOUAGOU

Ils disposent encore de dix jours pour se faire enrôler. Ils, ce sont les artisans qui ne se sont pas fait recenser du 24 août au 4 septembre dernier, dans le cadre de l’opération de recensement lancée par le gouvernement de la rupture.

Pour le point focal du recensement des artisans dans le deuxième arrondissement de Parakou, Ayodele A. Abraham, l’opération se déroule sans anicroche. « Tout se passe très bien ici. Nous avons déjà recensé environ 70% des personnes puisque tous ceux qui viennent ici se font enrôler avant de partir. Aucun artisan ne pourra dire qu’il est venu au niveau du deuxième arrondissement et ne se s’est fait pas recenser », a-t-il confié. A l’en croire, cette opération concerne tout corps de métiers de l’artisanat dont entre autres, les couturiers, les couturières, les chauffeurs, les coiffeuses, les conducteurs de taxi-moto, les soudeurs, les petits commerçants et les vendeuses de mets. Ainsi, pour se faire enrôler, l’artisan doit se munir de sa carte professionnelle qui atteste qu’il exerce réellement un tel métier. Néanmoins, il déplore quelques difficultés techniques que les agents recenseurs rencontrent. Il s’agit notamment des problèmes liés aux appareils permettant d’effectuer l’opération. « Les appareils qui servent de recensement se déchargent très vite. Après avoir recensé au plus 20 personnes, l’appareil se décharge et on est obligé de faire attendre les artisans le temps de recharger l’appareil. Cette situation ralentit un peu l’opération », a-t-il déploré. Par ailleurs, il a profité de l’occasion pour inviter les artisans qui traînent encore les pas à venir se faire enregistrer le plus tôt que possible avant le 16 septembre prochain, date butoir.
De leur côté, les artisans saluent cette initiative du gouvernement du président Patrice Talon qui vise à réformer le secteur de l’artisanat au Bénin. « Je salue cette noble initiative du gouvernement de Patrice Talon. Je pense qu’il y aura quelque chose de positif dans cette réforme, c’est pourquoi je ne me suis pas empêchée de venir me faire enrôler. Je suis très contente », a exprimé Rachidatou Zakari, coiffeuse à Parakou venue se faire recenser. Marceline Lalèyè, couturière dans la ville de Parakou n’en dira pas le contraire lorsqu’elle confie, « le président Patrice Talon est un homme de vision, de bon cœur qui veut apporter une bouffée d’oxygène aux artisans béninois. Merci beaucoup à lui et que Dieu l’aide à accomplir sa mission pour le bonheur de tout le peuple béninois ». Cependant, elles espèrent vraiment quelque chose de très sérieuse à travers cette opération pouvant améliorer leurs conditions de travail et de vie.

Il faut souligner que le recensement a pour objectif d’identifier les artisans de façon plus exhaustive en collectant des informations professionnelles nécessaires à leur inscription au registre biométrique de métier en vue de leur délivrer des cartes professionnelles d’artisan. Il permettra également d’établir la liste électorale pour les élections consulaires de la Chambre des Métiers de l’artisanat au Bénin (Cmab) et de faire bénéficier aux artisans recensés les services fournis par le projet d’Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (Arch) notamment, l’assurance maladie, la formation, l’assurance de retraite et les microcrédits pour les artisans.

 

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Daabaaru