Le mardi 4 octobre 2022, à l’Ecole Primaire Publique (Epp) Ganon dans le premier arrondissement de Parakou, un apatam du Cours Préparatoire (Cp) s’est effondré sur les écoliers et leur enseignant. Le bilan fait état de 3 écoliers blessés et ainsi que l’enseignant, mais pas de pertes en vies humaines. Le drame s’est produit en pleine situation de classe.
Cet incident vient une fois de plus remettre sur tapis la question du manque criant et la vétusté des infrastructures scolaires dans les établissements au Bénin notamment dans la partie septentrionale. En effet, le hangar en question a été érigé depuis 8 ans dans cet établissement grâce à l’initiative personnelle des parents d’élèves qui ont dû cotiser de l’argent. Mais depuis plusieurs années aujourd’hui, l’Association des Parents d’Elèves (Ape) et les enseignants de cet établissement, ont lancé des appels sans aucune suite favorable à l’endroit des autorités. Il s’agit notamment des autorités municipales notamment la mairie et le ministère des enseignements maternel et primaire de Salimane Karimou.
Le ministre de tutelle Salimane Karimou est interpellé spécifiquement sur la situation des infrastructures dans cette école à Ganon. Il devrait avoir honte qu’on dénombre encore des hangars et apatam dans une ville à statut particulier comme Parakou. C’est inadmissible les maux auxquels l’école béninoise est confrontée et sous d’autres cieux, Salimane Karimou démissionnerait. Mais malheureusement, nous sommes au Bénin.
Désespérés, les parents d’élèves et les enseignants lancent un nième appel pressant à l’endroit des autorités et personnes de bonne volonté pour la construction d’une infrastructure digne de nom pour que ces âmes innocentes travaillent dans de très bonnes conditions.
Wilfried AGNINNIN.
