PARAKOU/ POUR UNE MANGUE : Un homme ligote et bastonne un enfant de 12 ans

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Une scène ignoble et barbare s’est produite le vendredi 4 février 2022 au quartier Banikanni. C’était dans le deuxième arrondissement de la ville de Parakou. Un enfant de 12 ans environ, a été ligoté et bastonné par un homme à cause d’une mangue.

Selon nos sources, la victime aurait cueilli une mangue chez son voisin. L’ayant arrêté, le propriétaire du manguier a attaché les pieds et les mains du gamin. Il l’a suspendu en l’air avant de sérieusement le bastonner.

Suite à cet acte d’une barbarie digne de la période de l’esclavage, le père de la victime n’a pas tardé à réagir. A l’en croire, rien ne peut justifier ce genre de comportement de son voisin. « Je n’étais pas à la maison quand ils m’ont dit qu’un monsieur aurait sérieusement frappé mon enfant à cause d’une mangue. Immédiatement, j’ai appelé le Monsieur en question et il a reconnu les faits avant de promettre de l’amener à l’hôpital », a confié le père de la victime à la radio Fraternité Fm avant d’ajouter, « à mon arrivée, j’ai vu la manière dont il l’a attaché et je lui ai fait comprendre que ce qu’il a fait est trop parti ».

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Suite à ce drame, les parents du mis en cause ont effectué le déplacement chez le père de l’enfant afin de présenter leurs excuses. « Les parents du présumé ligoteur sont venus me voir pour me demander pardon. Je leur ai dit si mon enfant retrouve sa santé, il n’y a plus de problème », a-t-il indiqué.

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L’avis du chef d’arrondissement

Informé de la situation, le chef du deuxième arrondissement de Parakou Adam Idrissou Sylla s’est rendu au domicile de la victime et a déploré ce qui est arrivé à cet enfant, « un enfant de 12 ans torturé, maltraité pour un problème de mangue, cela sort de l’ordinaire ». L’autorité a souligné que les enfants ont également leurs droits et le châtiment corporel est interdit en République du Bénin (Rb). C’est pourquoi, il a appelé tout un chacun à la retenue face à certaines situations de la vie.

Il faut souligner que le bourreau est déjà dans les mains de la justice pour répondre de ses actes. La victime, quant à elle, suit les soins médicaux.

Daniel KOUAGOU

Quotidien Daabaaru, leader de la presse écrite dans le septentrion

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