Les Super Eagles du Nigéria ont été traumatisés lors de leur voyage en Libye pour le match retour des qualifications de la Can 2025. Après leur victoire 1-0 à domicile lors du match aller, l’équipe devait atterrir à Benghazi pour le match retour, mais leur vol a été détourné à la dernière minute vers l’aéroport d’Al Abraq ce dimanche 13 octobre 2024. Une situation aux multiples facettes encore floues pour Victor Osimen et ses coéquipiers.
À leur arrivée, les joueurs ont été retenus pendant plus d’une demi-journée sans accès à la nourriture, de l’eau, ou des moyens de communication. De plus, ils n’ont pas été autorisés à rejoindre leur hôtel, exacerbant la situation, selon des informations relayées par le média nigérian »Nigerianeye ». L’aéroport d’Al Abraq où leur avion a été détourné, est à deux heures de route vers le stade où ils doivent jouer. Pire, les autorités libyennes ont obligé leurs hôtes à forcément emprunter la route pour se rendre à leur hôtel, ce qui n’a pas plu aux joueurs et au staff, vu l’insécurité dans le pays.
William Troost-Ekong, capitaine de l’équipe, a annoncé sur les réseaux sociaux que les Super Eagles avaient pris la décision de boycotter le match. Il a dénoncé un traitement « injuste » de la part des autorités libyennes, mettant en avant les risques pour la sécurité de l’équipe. Les joueurs craignent pour leur bien-être, notamment en ce qui concerne la qualité de l’hébergement et des repas qui leur seraient fournis s’ils décidaient de rester.
La Fédération nigériane de football (Nff) a rapidement demandé l’intervention du gouvernement nigérian et de la Confédération africaine de football (Caf) pour résoudre cette crise. Cet incident a déclenché de vives réactions, soulignant les difficultés auxquelles les équipes africaines peuvent être confrontées lors de compétitions internationales.
La Rédaction