Les tractations au sein des partis politiques, pour l’élection présidentielle du 11 avril prochain vont bon train. Ainsi, plusieurs formations politiques de la mouvance présidentielle notamment l’Union Progressiste (Up), le Bloc Républicain (Br) et Moelle-Bénin ont tous désigné le président Patrice Talon, comme candidat à cette joute électorale. Cette décision des partis politiques soutenant les actions du gouvernement de Patrice Talon est sans surprise, quand on sait la ténacité avec laquelle le compétiteur né tient la classe politique béninoise. En effet, suite aux réformes politiques entreprises par le régime de la rupture, le Bénin aura dorénavant sa vice-présidence de la République. Ainsi, chaque parti politique désireux de prendre part au scrutin présidentiel, doit présenter un duo présidentiel à la fonction du président et du vice-président de la République. L’Up et Br, les deux principaux partis de la mouvance présidentielle ont déjà désigné chacun son candidat à la vice-présidence.
Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique Sacca Lafia est le candidat de l’Up et l’honorable Robert Gbian celui du Br. Alors, la décision ultime et décisive revient au Chef de l’État Patrice Talon, de choisir l’un des deux candidats qui va assurer sa vice-présidence. Ce choix que devrait opérer Talon, paraît comme un dilemme, puisqu’il doit prendre non seulement une décision sage mais aussi, une décision politique qui ne va pas générer de discorde au sein des partis de la mouvance. Face à ce choix cornélien, le président Talon doit prendre de la hauteur sur les intrigues politiques et désigner un candidat capable d’assurer véritablement cette fonction importante dans le pays afin de répondre aux aspirations du peuple au cours de son second mandat.
Daniel KOUAGOU
