PÉNURIE DE MÉDECINS URGENTISTES DANS LES HÔPITAUX AU BÉNIN : De nouvelles filières de médecine ouvertes à l’Uac et à l’Up

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Les hôpitaux du Bénin sont confrontés à un manque criant d’urgentistes, ce qui entache la prise en charge adéquate des patients. Ceci se justifie par l’inexistence de la filière de formation dans les universités du pays. C’est pourquoi, le gouvernement béninois a décidé en conseil des ministres du mercredi 1er mars 2023, de l’ouverture de nouvelles filières de formation pour le diplôme de master et le Diplôme d’Etudes Supérieures (Des) en médecine d’urgence dans les universités d’Abomey-Calavi et de Parakou.

Florent YAMA (Stg)

Avant leur orientation vers les services médicaux spécialisés, les patients sont souvent accueillis et pris en charge par des urgentistes. Mais force est de constater que les formations sanitaires du Bénin font face à un manque de ces agents. C’est pour pallier le phénomène que de nouvelles filières de formation pour le master et le Diplôme d’Etudes Spécialisé (Des) voient le jour dans l’enseignement supérieur au Bénin. Pour la première rentrée académique, 40 bourses de formation dont 20 pour chacune des deux formations, seront octroyées aux étudiants désireux de se faire former. Les postulants les plus méritants seront pris en compte après une phase de sélection par appel à candidatures.

La filière de master en médecine d’urgence a été instituée à l’Institut de Formation en Soins Infirmiers et Obstétricaux (Ifsio) de Parakou, pour les paramédicaux détenteurs d’une licence en science infirmière. Quant au Des, il sera disponible à la Faculté des Sciences de la Santé (Fss) de Cotonou et réservé uniquement aux médecins généralistes, qui peuvent obtenir par la suite un diplôme interuniversitaire en médecine d’urgence. Ceci après avoir fait 4 semestres de formation.

Par ailleurs, le gouvernement a renforcé le Service d’Assistance Médicale et des Urgences (Samu), et a instauré une réforme pour l’acquisition dans les prochains jours, de 188 ambulances. Aussi est-il important de préciser qu’à l’issue de leur formation, les urgentistes constitueront les acteurs clés de ce nouveau dispositif, qui est en train d’être mis en place.

Les ministres assurant la mise en œuvre de ce projet, sont appelés à œuvrer pour sa bonne marche.

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