PERIODE DES GRANDES VACANCES : Moments propices aux dérives et déviances dans les grandes villes

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PERIODE DES GRANDES VACANCES

Moments propices aux dérives et déviances dans les grandes villes

Après neuf ou dix mois d’intenses travaux faits de réflexions et d’évaluations, soldés par des fortunes diverses pour les uns et les autres. L’heure est désormais au repos. C’est la période des grandes vacances. Cependant, nombreux sont les apprenants qui finissent mal ces périodes dédiées a priori aux distractions. Dans les grandes villes, beaucoup pensent que ces moments sont des occasions pour se livrer à des actes peu recommandés, notamment des parties de sexe à tout bout de champ.

Edouard ADODE (Stg)

«Après l’effort, le réconfort », dit-on. Au nom de ce fameux adage, beaucoup d’apprenants pensent que tout est permis pour se réconforter. Ainsi, bon nombre d’entre eux se livrent pendant ces moments à des jeux dangereux. Pour d’autres, les vacances sont synonymes de moments propices de vadrouiller. On se promène à longueur de journée, s’exposant du coup à des vices ou des déviances. Les vacances étant des périodes de grands déplacements, on se fait facilement de nouveaux amis venus d’horizons divers et avec des éducations tout aussi différentes. De là, il est facile de copier de sales habitudes des autres. D’autres parents accordent une parcelle de liberté à leurs progénitures qui en profitent pour s’essayer à certains actes qui ne leur sont pas permis en périodes scolaires. Alors, les promenades, les visites des copains ou copines, la fréquentation des bars ou boîtes de nuit, la détente à la plage meublent les vacances de beaucoup d’apprenants. Dans ces divers mouvements, souvent loin des regards des parents et des enseignants, facilement beaucoup tombent dans des travers. Des brassages font naître l’amour dans tous les coins. Les filles sont même pressées de livrer leurs corps à des inconnus en guise de souvenir de vacances. «C’était la première fois que je m’étais rendue à Cotonou chez une tante, j’avais en ce temps treize ans. Dans la maison où on était, vivait également Ben, un mignon jeune garçon de quinze ans venu aussi en vacance chez l’un de ses grand-frères. Quand ma tante allait au service, je passais tout le temps à discuter avec Ben. On mangeait ensemble, on jouait au ludo ensemble. Finalement, je suis tombée sous le charme de Ben. Alors, des choses sérieuses se passaient entre nous deux en cachette. Du retour des vacances, je sus que j’étais enceinte depuis un mois. Mes parents m’ont renvoyée de nouveau à Cotonou. Avec ma tante, nous avions cherché Ben en vain, son frère avait déménagé entre-temps et Ben est retourné au Togo. N’ayant aucune information précise sur ce garçon, j’ai dû garder la grossesse avec assez de peines grâce à l’aide de ma tante. J’ai donné naissance à ma fille Mariam qui jusqu’à aujourd’hui ne connait pas son père. Elle a cette année 19 ans. Ça me fait très mal », témoigne tristement dame Rouckayath restauratrice à Parakou. Tout comme cette pauvre dame, nombreuses sont les filles qui ont vécu des situations pareilles au détour d’une vacance. D’autres se livrent aux avortements clandestins avec ses corolaires à court, à moyen ou à long terme.

Appel à la responsabilité des parents et tuteurs

Certes, les enfants ont besoin de se distraire et de changer d’air en ces temps-ci. Cependant, la vigilance doit être de mise pour les revoir la rentrée prochaine dans les salles de classe en bon état d’esprit. Pour ceux qui voyageront, l’idéal serait d’y aller avec les parents. Dans le cas ou les parents ne seraient pas en mesure de les accompagner qu’ils s’assurent quand même qu’il y aura un suivi rigoureux au lieu d’accueil de ces derniers. Sinon, le mieux serait de garder ses enfants chez soi et les occuper sainement par des activités génératrices de revenus.

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