Plus de 5000 infractions en un mois sur les routes béninoises: des chiffres alarmants qui interpellent la conscience collective 

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Les accidents continuent d’endeuiller de nombreuses familles au Bénin. Malgré les efforts constants de la Police républicaine pour réguler la circulation routière, les accidents continuent de se multiplier. Entre le 6 mai et le 4 juin 2025, 5 025 infractions ont été relevées, un chiffre alarmant qui témoigne d’un relâchement général dans le respect du code de la route. L’excès de vitesse arrive largement en tête avec 2 481 cas, suivi par 620 infractions liées au non-respect des feux tricolores.

Ces comportements à risque ont contribué à une série d’accidents graves, enregistrés notamment depuis la dernière semaine de mai, faisant plusieurs victimes et ravivant l’inquiétude des usagers. Dans une démarche préventive, la Police républicaine avait pourtant multiplié des campagnes de sensibilisation et déployé des radars sur les corridors stratégiques pour sanctionner les dérapages. Des véhicules hors d’usage ont été retirés de la circulation, des surcharges délestées, et les chargements hors gabarit systématiquement verbalisés. Cependant, ces actions semblent pour l’instant insuffisantes face à la recrudescence des comportements dangereux, notamment dans les zones urbaines et des carrefours mal signalés.

Les causes d’accidents restent multiples entre autres les stationnements anarchiques, excès de vitesse, usage du téléphone au volant, fatigue, consommation d’alcool ou de stupéfiants, inattention, refus de priorité. Autant de facteurs qui fragilisent chaque jour la sécurité des usagers, en particulier les plus vulnérables que sont les enfants, les personnes âgées ou encore les cyclistes. La vitesse, toujours excessive dans de nombreux cas, demeure un fléau malgré la réglementation claire : 50 km/h en agglomération et 90 km/h hors des villes.

Face à cette situation critique, la Police républicaine appelle une nouvelle fois à la conscience collective et au civisme. La sécurité routière ne peut reposer uniquement sur les forces de l’ordre. La responsabilité est partagée.

Faire des routes des espaces sûrs est une urgence nationale.

La Rédaction

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