POUR ACTIVER VERITABLEMENT SON DEVELOPPEMENT : Et si le Bénin valorisait davantage son vodoun ?

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Le Bénin est le seul pays de l’Afrique de l’Ouest reconnu pour sa forte croyance aux religions endogènes. Avant la pénétration occidentale ayant conduit à l’imposition des religions importées aux africains, le Bénin autrefois Dahomey a été le temple du vodoun. Et même malgré l’apparition de ces nouvelles religions, les béninois ont toujours accordé une importance capitale à leurs croyances ancestrales. En témoigne, la célébration depuis 31 ans déjà, de la fête du vodoun chaque 10 janvier.

Cependant, pour nombres de béninois et même à l’extérieur, le vodoun est considéré comme une religion diabolique. En effet, pour vénérer leurs dieux, les adeptes du vodoun font recours à certaines pratiques et produits qui sortent un peu de l’ordinaire comme le sang, l’huile de palme. Aussi, les divinités sont-elles souvent reliées à des forces de la nature comme la mer, la foudre, le feu et bien d’autres. Toutes choses qui sont considérées comme diabolique par les adorateurs du Dieu de Mohamed et de Jésus. Pourtant dans le fond, le vodoun tout comme les autres obédiences religieuses prône la paix.
Le vodoun, une religion de paix
Tout comme l’islam et le christianisme, le vodoun a toujours prôné les bonnes valeurs telles que l’amour du prochain, la paix, la solidarité. Le vol, le mensonge, la médisance, l’hypocrisie ont par contre été proscrites par cette religion.

Le vodoun est l’une des valeurs que les béninois ont hérité de leurs ancêtres. Il est la seule et vraie religion qui permet aux africains en général et aux béninois en particulier d’être en rapport avec les réalités de chez eux. Et si le Bénin veut véritablement activer son développement, il doit pouvoir accepter ces croyances religieuses qui sont propres à ses peuples. Car, aucun pays ne peut véritablement se développer s’il renie ses croyances et son identité culturelle. Ainsi, au delà des efforts qui sont déjà faits, il va falloir que les dirigeants pensent à valoriser davantage et à vendre cher le vodoun qui fait partie intégrante de l’histoire de ce pays.

Samira ZAKARI

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