POUR AVOIR RÉCLAMÉ LE SILENCE AUTOUR DE SA MAISON A PARAKOU
Un magistrat tabassé par les fidèles d’une église
Les faits remontent au lundi 9 septembre dernier à Albarika un quartier situé dans le premier arrondissement de la ville de Parakou. En effet, un magistrat résidant au quartier Albarika à côté d’une église évangélique est souvent perturbé par la nuisance sonore provenant de ce lieu de culte. Les populations environnantes de cette église fustigent également le fait, c’est-à-dire des bruits occasionnés par la sonorisation des instruments musicaux et des prières dites à haute voix. Selon les informations rapportées par le quotidien Fraternité, le magistrat en question a tenu à interpeller le pasteur et ses fidèles de cet état de chose. Il a même saisi le Procureur de la République qui avait intimé l’ordre à l’homme de Dieu de souvent diminuer le volume de ces instruments musicaux. Mais malgré tout, le pasteur n’a pas obtempéré.
Durant leur culte nocturne qui démarre souvent après 00 heure, le magistrat a décidé de rappeler à nouveau à l’ordre le pasteur et ses fidèles. Mais la situation a tourné au vinaigre. Ce dernier aurait été asséné de coups de bois, de marteau et de pierre par les fidèles et le pasteur en question, selon les informations. Cruellement blessé, la victime a été transférée d’urgence dans un centre de santé. Après cet acte posé, les agresseurs auraient très tôt pris la clé des champs. Actuellement ils sont en cavale et recherchés par la justice pour de répondre de leur acte.
Voilà qui vient une fois de plus relancer la question de la pollution sonore dans les grandes villes du Bénin.
Wilfried AGNINNIN
Il faut que cette église soit fermée. C’est une leçon que doit retenir le reste. Les gens croient que c’est en criant que Dieu exhausse les prières.
Ces églises sont actuellement nombreux dans la ville de Parakou. Et, sans aucun respect pour Dieu, et pour l’homme, pertinent la quiétude des paisibles populations. Il faut que l’autorité communale se saisisse de cette situation.
Toutes les églises du genre, les buvettes et surtout les moulins des quartiers de notre cité ne rassurent pas sur la bonne santé. Il faut sévir.