La photographie africaine entre dans une nouvelle ère avec le lancement officiel de la première édition du Village des Amazones Photographes d’Afrique (Vap’Art). C’était le mercredi 18 décembre 2024, à l’Institut Français de Parakou. Placée sous le haut patronage de Sèmèho Azick Ghahoui et Christiane Chabi Kao, cette initiative met en lumière le talent des femmes dans l’art visuel. C’est une conférence de presse qui a marqué le début de cet événement, porteur d’une vision nouvelle pour la créativité féminine en Afrique.
Aboubakar FAÏSSAL (Stg)
La ville de Parakou accueille la première édition du Vap’Art, un événement consacré à la photographie et à la valorisation des talents féminins africains dans l’art visuel. Placée sous le thème «Autonomisation de la femme africaine», cette initiative regroupe des participantes de sept pays, dont le Bénin, le Cameroun, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Burkina-Faso, le Sénégal et le Niger. Ce lancement marque une avancée majeure dans la promotion de l’art et de la créativité féminine en Afrique. Les festivités se poursuivront jusqu’au soir du 21 décembre, avec en point d’orgue le couronnement de la Reine des Amazones et des ambassadeurs pays.
Dans son allocution, le promoteur du Vap’Art Osée Adamassou a expliqué que cet événement est bien plus qu’une simple rencontre. Selon lui, il s’agit d’une véritable célébration de la créativité, du talent et de la force des femmes photographes africaines. «Vap’Art est un événement unique qui célèbre et valorise la femme photographe», a-t-il déclaré, soulignant que l’Afrique, riche de ses contrastes et de sa diversité culturelle, regorge de femmes photographes talentueuses qui jouent un rôle de plus en plus important dans ce domaine. Le Vap’Art se veut également selon ses propos, une plateforme d’échange et de partage, où les photographes ont l’opportunité de présenter leurs œuvres tout en dialoguant avec le public pour inspirer les nouvelles générations et créer des liens durables. A sa suite, le coordonnateur du Vap’Art Osée Yaovi Angélo Houndjo, a rappelé qu’il s’agit d’un projet international dédié aux femmes photographes d’art.
Le directeur de l’Institut français du Bénin (Ifp), Rodrigue Gotovi, a exprimé sa satisfaction de voir l’Ifp accueillir cet événement. Il a encouragé les participantes à viser haut, à explorer de nouveaux horizons et à considérer l’appareil photographique comme leur « premier mari ». A l’en croire, bien que ce parcours puisse être difficile, il n’est pas impossible. «Ce n’est pas facile mais ce n’est pas impossible», a-t-il confié. Rodrigue Gotovi a affirmé que la femme a sa place dans toutes les activités, et a réitéré l’engagement de l’Ifp à soutenir davantage ce projet, en promettant de meilleures conditions pour les prochaines éditions. «Je réitère l’engagement de l’institut français que je représente ici, à accompagner davantage ce projet de sorte que sur les éditions à venir, vous soyez mieux logés», a-t-il conclu.
Les participantes ont chaleureusement salué cette initiative, exprimant leur enthousiasme et incitant le promoteur à persévérer sur cette voie. Elles ont souligné que, fidèle au thème choisi, elles ont pu illustrer les réalisations inspirantes.
