POUR MIEUX FAIRE FACE À LA CHERTÉ DE LA VIE : Le ministre Romuald Wadagni fait des propositions aux dirigeants africains

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La cherté de vie dans le monde en général et au Bénin en particulier est une question préoccupante qui ne laisse personne indifférent. Face à l’ampleur que prend la situation, des propositions de mesures d’atténuation fusent de partout pour aider les dirigeants à faire face à la crise et éviter le pire. C’est le cas du ministre béninois de l’économie et des finances qui, à travers une interview accordée au média panafricain ‘’Jeune Afrique’’ et à ‘’Radio France Internationale (Rfi)’’, a fait quatre propositions. À l’en croire, « il y a quatre types de mesures. La première, c’est de renoncer aux prélèvements fiscaux et douaniers pour permettre que le prix soit accessible aux populations. Si on laisse les mêmes niveaux de Tva et de droit de douane, les produits se trouvent encore plus chers pour les populations. Donc il faut un renoncement total ou partiel à ces prélèvements pour la plupart des produits de grande consommation tout en veillant à ne pas pénaliser les industries locales ».

Pour sa deuxième proposition, l’argentier national suggère la subvention des produits comme le gasoil, sans quoi, la création de richesse serait impossible. « Ce sont les subventions directes par exemple sur le gasoil. Il est évident que nous allons continuer d’absorber ce choc. L’ensemble des engins de chantier, des tracteurs, les usines, les transports en commun utilisent du gasoil », a-t-il fait remarquer avant de prévenir, « si nous n’agissons pas, les conséquences sur la productivité et la création de richesse seraient désastreuses. Nous mettons donc l’argent sur la table pour ralentir l’effet de la hausse des prix ».

En troisième, Romuald Wadagni propose la réglementation et la surveillance des prix des produits fortement subventionnés « pour lesquels nous voulons nous assurer que la population profitera des appuis de l’État ».

Enfin, il propose « la mise en place des filets sociaux. Une partie de notre population est extrêmement pauvre et nous devons nous assurer que ces personnes ont accès au minimum pendant la période de crise ».

Samira ZAKARI

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