POUR UN SUPPOSÉ DEFAUT DE PRISE EN CHARGE AU CHD-GOHO : Un enfant de 2 ans décède

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POUR UN SUPPOSÉ DEFAUT DE PRISE EN CHARGE AU CHD-GOHO

Un enfant de 2 ans décède

Les faits se sont produits le jeudi 22 septembre dernier à la pédiatrie du Centre hospitalier départemental (Chd) de Goho dans la commune d’Abomey.

En effet, le feu petit garçon, Eustache Hidjo, a été transféré au Chd de Goho puis admis aux services des urgences à 17 heures ce jour-là. Selon les informations rapportées par l’Agence Bénin Presse (Abp) d’Abomey, le feu Eustache Hidjo n’a subi aucun traitement médical 8 heures de temps après son admission à l’hôpital avant son décès le jeudi 19 septembre dernier au niveau de ce centre de santé. Les parents du petit garçon se sont indignés du comportement de ces agents de santé en service à la pédiatrie de Goho.
Le père géniteur de la victime, rencontré par les confères de l’Abp à son domicile au quartier Houin dans la commune de Covè, a fait savoir qu’il a pourvu à l’achat de tous les produits pharmaceutiques prescrits. Il s’est désolé de la non prise en charge de sa progéniture. « J’ai beau attiré l’attention des agents sur le fait que le temps passait et que mon enfant manquait d’être pris en charge à temps, sans être écouté. Celui qui devait intervenir était assis face au malade à rédiger des notes, de 17 h à 00 h, et à déblatérer avec ses collègues », a-t-il dénoncé. Il a notifié qu’il avait été plusieurs fois repoussé violemment, chaque fois qu’il tentait d’aller voir son enfant, abandonné sur le lit d’hôpital.

En réponse aux parents de la victime, les agents qui étaient à la garde ont fait savoir que la veine du petit garçon malade, n’a pas été retrouvée au moment idéal. Ce que les parents de la victime rejettent tout de go, « la veine de l’enfant avait déjà a été retrouvée à l’hôpital de zone de Covè où il avait été perfusé avant même d’être référé sur le centre hospitalier départemental de Goho ». D’ailleurs un responsable de la pédiatrie a fait savoir qu’il n’a été nulle part mentionné au dossier médical de la victime, une quelconque difficulté à retrouver la veine tout le temps où le malade a séjourné aux urgences pédiatriques.

De leurs côtés les responsables du service pédiatrique le docteur Raymond Bossou et Prisque Assogba Kpèdé, surveillante à la pédiatrie ont évoqué une certaine affluence aux urgences le jour que la scène s’est produite avant de faire savoir qu’il y a manque d’agent de santé. « Des demandes d’explication sont déjà adressées aux agents de garde à la survenance des faits. Le décès sera audité et les responsabilités seront situées », a rassuré le directeur de l’hôpital, Darius Gounflé.

Il faut rappeler que des fautes humaines et professionnelles de la part du corps médical du Chd-Goho sont souvent enregistrées dans ce centre de santé.

Wilfried AGNINNIN

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