POUR UNE ECOCITOYENNETE RESPONSABLE À MALANVILLE, KARIMAMA ET BANIKOARA : 100 élèves formés

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POUR UNE ECOCITOYENNETE RESPONSABLE À MALANVILLE, KARIMAMA ET BANIKOARA

100 élèves formés

La salle polyvalente de l’École Normale d’Instituteurs (Eni) de Kandi a abrité le jeudi 18 juillet dernier une formation sur les techniques de mise en terre et de protection de l’arbre à l’endroit d’une centaine d’élèves venus des communes cibles, Banikoara, Malanville et Karimama. La cérémonie de lancement de cette formation s’est déroulée en présence du secrétaire général de la préfecture de l’Alibori représentant le préfet, du maire de la commune de Kandi, du coordonnateur du projet initiative Green Clubs scolaires et bien d’autres.
Wahabou ISSIFOU

Les communes de Banikoara, Malanville et Karimama sont à la porte du désert. Elles vivent dans un environnement naturel de plus en plus hostile à la vie humaine, animale et à la production agricole à travers la destruction du couvert végétal, la dégradation des berges, le déséquilibre de l’écosystème avec les effets néfastes des changements climatique, des sécheresse des inondations soudaines et récurrente avec comme conséquence la perte de récoltes, du bétail, des habitations la prolifération des maladies hydriques et la destruction des infrastructures sociocommunautaires de développement.

Et pour contribuer à l’amélioration d’une telle situation, l’Organisation Non Gouvernementale (Ong) Su Non Nera et l’Association Groupe de Réflexion et d’Action pour le Développement de Banikoara (Gradeb) se sont donné pour défi avec l’appui financier de l’Union Européenne de sensibiliser les élèves et les populations pour une écocitoyenneté responsable en leur faisant prendre conscience des impacts de leurs propres actions sur l’environnement et en les engageant dans une dynamique collective visant à renverser la tendance.

Pour le coordonnateur de l’Ong Su Non Nera Joël Barassounon, le projet Initiative Green Clubs Scolaires attend deux résultats. Premièrement à l’issue du projet, les 20 clubs scolaires conduisent des activités de restauration et de protection des ressources forestières et enfin, au moins 15.000 plants sont mis en terre grâce à la réalisation des actions de protection de l’environnement impliquant les populations. « Un arbre planté, c’est pour tout une génération», va-t-il conclure tout en exprimant sa gratitude à l’endroit des autorités présentes, l’Union Européenne et le Programme Renforcement et Participation de la Société Civile (Repasoc).

Dans leurs différentes interventions, Angelo Darius Dossou-Gbété responsable des Eaux Forêts et Chasses de Kandi, représentant du chef d’inspection forestière, Gani Bachabi Orou maire de Kandi et Razack Bako secrétaire général de la préfecture de l’Alibori, représentant le préfet, ont tous salué l’initiative, qui pour eux, permettra à l’environnement de retrouver ses lettres de noblesses. Ils ont tous pris l’engagement de mettre du leur pour la réussite de l’initiative.

Quant aux élèves, après avoir pris connaissance de la quintessence du projet, ils seront formés sur plusieurs modules à savoir, le choix et la mise au propre, l’essouchage, nettoyage et la mise en andain du terrain; les techniques de piquetage et la trouaison, la mise en terre, l’entretien et la protection. Ces communications seront suivies des échanges débats à l’issue desquelles des synthèses seront faites.

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