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Préparatifs de l’examen du Bepc par les candidats: entre stress et sérénité, l’heure est aux grandes prières 

Préparatifs de l’examen du Bepc par les candidats: entre stress et sérénité, l’heure est aux grandes prières 

Dans moins d’une semaine, les élèves en classe de 3ème vont plancher pour l’examen du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (Bepc). Un examen organisé après plus de 8 mois de cours et qui donne le visa d’entrée au second cycle de l’enseignement. A quelques jours de ce grand rendez-vous, c’est le moment des derniers détails pour les candidats. Malgré la dose de sérénité dont ils essaient de s’armer pour ces derniers jours, le stress ne quitte pas les esprits. 

Samira ZAKARI

Marguerite A. 15 ans, est élève en classe de 3ème au Ceg 1 d’Abomey-Calavi. Cette année, elle est à son deuxième essai au Bepc. À quelques jours du lancement officiel des épreuves, le stress a trouvé refuge dans le cœur de la jeune adolescente. Même avec 12 de moyenne obtenue après le calcul des notes n’est pas pour Marguerite, une garantie totale de l’obtention de son examen. «Nous sommes à moins d’une semaine du grand jour. La première fois, je ne m’attendais pas à un échec mais c’est arrivé. Donc je ne peux pas dire que je sais à 100% à quoi m’attendre. Plus les jours passent et plus le stress est présent», a-t-elle avoué.

L’état d’esprit actuel de Marguerite n’est pas une exception de la réalité que vivent actuellement nombre de candidats comme Marwane Chabi. Rencontrés à leur domicile, les parents du jeune garçon ont confié que leur fils est vraiment stressé par cet examen même s’il essaie de montrer le contraire. «Il en a deperi. Ces derniers jours, il n’a plus de nuits complètes, toujours accroché à ses cahiers. Quand on évoque le nom de l’examen à côté de lui, on voit ses yeux s’ouvrir grandement», a laissé entendre la maman de Marwane.

L’heure est aux grandes prières 

Assis dans un coin de la maison, bible en main aux côtés de ses parents, c’est le moment d’adoration pour Marguerite. Elle qui ne touchait à la bible qu’un jour sur 3 mois devient tout à coup très attachée ces derniers temps. Pour Marguerite, Dieu est le grand pourvoyeur et pas question de le mettre à l’écart. «On peut tout connaître mais si on ne demande pas l’aide de Dieu ça ne peut pas aller. Chaque jour, je prie, je demande à Dieu de me faciliter la réussite», a évoqué fièrement l’adolescente.

De son côté, Marwane Chabi s’est découvert des talents de muezzin à quelques jours de l’examen du Bepc. À l’en croire, «c’est maintenant plus que jamais il faut invoquer Dieu. On a besoin de ses bénédictions et de son accompagnement pour cet examen. Mon père m’a dit que la réussite aux examens, c’est d’abord une question de chance et seul Dieu pour l’accorder. Voilà pourquoi je m’accroche à lui».

À côté de ceux qui croient au Dieu unique, la famille Tossou est quant à lui, attachée au pouvoir ancestraux. Chaque jour, le père de Isidore T. candidat au Bepc édition 2025 est aux petits soins pour son fils avec des décoctions et talismans. Tout ce qu’il lui faut, dit-il, pour avoir le soutien des ancêtres et décrocher sans grande difficulté cet examen.

Tout compte fait, à côté de ces supports auxquels ils essaient de s’accrocher chacun pour réussir, ils ne perdent pas de vue l’essentiel qui est de maîtriser le maximum de notions apprises en classe car le miracle ne tombera pas du ciel sans effort préalable.

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