PRÉVENTION DE LA PROPAGATION DU COVID-19 AU BÉNIN : Richard Boni Ouorou déplore la légèreté des mesures gouvernementales

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PRÉVENTION DE LA PROPAGATION DU COVID-19 AU BÉNIN

Richard Boni Ouorou déplore la légèreté des mesures gouvernementales

En conseil des ministres extraordinaire le mardi 17 mars dernier, le gouvernement béninois a pris une kyrielle de mesures qui visent à éviter la propagation du coronavirus dont deux cas ont été déjà confirmés au Bénin. Des mesures qui, pour la plupart, appellent les populations à la vigilance par l’observance de certaines règles d’hygiène. Le gouvernement a également a décidé de la mise en quarantaine systématique des personnes provenant des pays ayant déjà enregistré des cas positifs de cette infection qui fait ravage dans le monde entier.
Des mesures saluées par Richard Boni Orou qui depuis le Canada se dit satisfait de la promptitude avec laquelle Patrice Talon et son gouvernement se sont intéressés à cette situation. Néanmoins, ce béninois de la diaspora semble être étonné de cette prompte réaction du pouvoir de la rupture face à cette question qui relève du social qui, selon lui, avait longtemps été relégué au second rang des priorités de Patrice Talon.
Ainsi donc, Richard Boni Orou voit en ces différentes mesures prises par le gouvernement une certaine légèreté. Selon, cet observateur de la vie de la République depuis l’extérieur, le gouvernement de Patrice Talon pourrait aller plus loin en décrétant le confinement pour effectivement arrêter la propagation de cette pandémie qui sème la terreur partout. Ainsi, étant bien conscient des conséquences économiques de cette mesure, il la juge quand même pertinente au vue de l’état poreux des frontières terrestres du pays. Puisque selon lui, des individus contaminés dans les pays voisins pourront pénétrer dans le pays et ainsi propager le virus malgré ces mesures prises par le gouvernement.
De même, Richard Boni Orou voit qu’il est aujourd’hui urgent de passer à l’interdiction des cultes et autres manifestations religieuses en cette période sensible. La recherche scientifique doit aussi être encouragée pour que les populations béninoises qui, pour la plupart, n’ont pas l’habitude de fréquenter les centres de santé, puissent être très tôt libérées de la psychose générale de l’heure.

Edouard ADODE

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