Bonne nouvelle pour les parents des enfants souffrant d’autisme au Bénin. Le gouvernement dans le cadre de l’exécution de son volet social veut prendre en charge ces enfants. Les communes de Cotonou et d’Abomey-Calavi sont concernées pour la phase pilote de ce projet.
Ainsi, le ministre des affaires sociales et de la microfinance Véronique Tognifodé à travers un communiqué, invite les parents de ces enfants «désireux de bénéficier de l’appui de l’Etat pour l’accompagnement psychosocial, sanitaire et scolaire de leur enfant, à soumettre leur demande au Guichet Unique de Protection Sociale (Gups), ex-centre de promotion sociale de leur localité de résidence». Les demandes sont reçues du lundi 1er au vendredi 19 juillet 2024.
Pour bénéficier de cet appui du gouvernement, les enfants doivent remplir un certain nombre de conditions. «Être de nationalité béninoise ; être en âge de scolarisation compris entre 4 et 12 ans et être affecté par ces troubles avérés du spectre de l’autisme»
Par ailleurs, la ministre Tognifodé indique qu’un seul enfant sera pris en compte par famille. De même, les enfants issus des familles vulnérables seront priorisés.
Contenu du dossier de demande d’appui
Le dossier de demande d’appui doit contenir une fiche d’identification à retirer au Gups, une lettre manuscrite de demande d’appui adressée au ministre des affaires sociales et de la microfinance, un engagement manuscrit des parents à suivre le protocole sanitaire, scolaire, psychosocial et à collaborer pour la prise en charge adéquate de leur enfant. Aussi faut-il joindre au dossier, l’acte de naissance de l’enfant, un certificat ou rapport médical confirmant la présence de troubles autistiques chez l’enfant, un certificat de scolarité de l’enfant, une copie de la pièce d’identité du parent signataire de la demande d’appui et un rapport d’enquête sociale (à compléter par le chef Gups/CPS.
Il faut noter que l’autisme est un trouble neurologique caractérisé par des difficultés de communication et des comportements à caractère restreint et répétitif.
Samira ZAKARI