PROJET D’AMENDEMENT DE LA CONSTITUTION
L’He Adam Bagoudou démontre le bien-fondé de l’initiative
L’élu de la huitième circonscription électorale, l’honorable Adam Bagoudou a apporté de la lumière sur les quatre points du projet d’amendement de la constitution. Le député est allé dissiper toute ombre de doute qui pourrait exister au sein des populations de Parakou, Tchaourou, Pèrèrè et N’Dali sur ce noble projet qui viendra mettre la constitution du Bénin au goût du monde et conforme aux impératifs régionaux et internationaux.
Édouard ADODE (Stg)
« Les quatre points de l’amendement ont un caractère impersonnel et ne sont pas opportunistes », a insisté Adam Bagoudou sur la radio Arzèkè Fm de Parakou. Ainsi, l’honorable est venu expliquer aux populations de sa circonscription électorale le bien-fondé de l’initiative d’amendement de la constitution du Bénin.
En effet, cette initiative émanant de certains députés du bloc de la majorité parlementaire (Bmp), a été tout simplement renvoyé au peuple par le vote refus des députés de la minorité parlementaire. Alors, l’élu de la huitième a jugé bon de mettre au clair ce dont regorge ce projet. En se livrant à l’exercice, le député a clairement démontré que ce projet d’amendement est bien issu d’un consensus et va droit dans l’intérêt du peuple. Les quatre points de ce projet ne sont ni en faveur ou en défaveur de qui que ce soit. Leur adoption contribuerait même à la modernisation de la constitution du Bénin et à sa conformité aux exigences de la communauté internationale. En expliquant point par point, l’élu a démontré combien il est nécessaire de passer à la création de la cour des comptes pour une lutte efficace contre les crimes économiques et financiers dont le Bénin a toujours été victime. Selon l’honorable « Lorsqu’on finit de voter le budget général de l’État et qu’on n’a pas d’institution de contrôle public, au niveau donc de tout ce qui est de l’administration publique, il y a donc problème». Davantage, cette mesure permettra de mettre le pays au même niveau que ses sept autres pairs de l’espace Uemoa qui se sont depuis fort longtemps conformés à cette directive de l’organisation sous régionale à l’exception du Bénin.
Par rapport au point qui concerne la promotion de la gent féminine à l’assemblée nationale, ce serait une véritable avancée pour le pays qui se sent ridiculisé à l’international sur cette question. Favoriser l’entrée de 24 femmes au moins dans l’Assemblée nationale n’est qu’«une discrimination positive», qui viendra donner un point d’honneur à notre pays dans le concert des nations.
Que ce soit les deux autres points qui concernent la constitutionnalisation de l’abolition de la peine de mort et l’alignement des mandats électifs qui fera porter celui des députés à 5 ans avec un mandat de transition de 7 ans de 2019 à 2026; tout est dans l’intérêt du peuple souverain. « Le débat est en faveur du peuple lui-même», a compris l’honorable.
Le référendum souhaité pour le plus tôt possible
Ainsi, l’honorable reconnaît la maturité du peuple béninois qui comprend bien la pertinence de ce projet qui ne vise personne et même pas « opportuniste » en aucun point. Ainsi, il compte sur la diligence du chef de l’Etat Patrice Talon pour l’organisation du référendum avant la fin de l’année en cours. « En respect à l’article 156 de la constitution, le gouvernement va faire diligence pour ne pas enfreindre à cette disposition de la constitution et organiser donc le référendum certainement donc avant la fin de l’année», a martelé Adam Bagoudou. De même, avant de finir, il a davantage rassuré le peuple, en reprécisant, « l’amendement constitutionnel proposé, ne touche pas les fondamentaux de la conférence nationale, il n’est ni opportuniste, et est impersonnel. C’est à dire, ne concerne aucun mandat en cours. Ni celui du président Talon dont le mandat est de 5 ans qui prend fin le 5 avril 2021. Il n’a rien à voir avec l’alignement des mandats proposé. C’est une réforme de mise en conformité »
Voilà donc qui est clair.
