Lors des travaux
Les professionnels des médias en ligne ainsi que des radios communautaires ont pris part à Cotonou, du 2 au 3 juin 2025, à un atelier de co-formation. Il s’inscrit dans le cadre du projet MédiaOs financé par l’Agence Française de Développement (Afd). L’objectif était d’identifier les besoins réels qui doivent meubler les différentes actions liées à la formation, au renforcement des capacités et à l’accompagnement des médias partenaires. Il s’agit en effet, d’un projet qui vise à faciliter ou à encourager l’éducation numérique et la participation démocratique des femmes dans le nord de la Guinée, le Sahel et bien d’autres.
Dans son intervention, Ayéfémi Oro, Responsable pays/MédiaOs, a souligné que l’objectif de cet atelier de deux jours était de reconstruire avec les médias, qui sont une partie des bénéficiaires de ce projet, la phase d’accompagnement et de renforcement des capacités dans l’axe 1 du projet. Au premier abord, il s’agissait selon lui d’instaurer une compréhension commune entre les participants, d’identifier avec précision leurs besoins et de mettre en lumière les priorités en matière de renforcement des capacités. «L’idée de ces deux jours, c’est de pouvoir tirer des éléments d’appui, les éléments de construction du programme de renforcement des capacités», a-t-il confié.
Par la suite, il a présenté les objectifs de cet atelier avec clarté et engagement. Selon lui, il s’agit avant tout, d’identifier les besoins réels devant guider les actions à venir, qu’il s’agisse de formations, de renforcement des capacités ou d’accompagnement des partenaires médias. L’ambition est d’adopter une approche résolument inclusive et participative pour co-construire, avec les acteurs concernés, le contenu des différents modules qui seront déployés tout au long des quatre années de mise en œuvre du projet. «C’est un exercice important qui permet aux bénéficiaires de se sentir concernés par le projet, de se sentir concernés par les actions et, du coup, de donner leur engagement pour l’atteinte des objectifs visés», a-t-il expliqué.
Lors des travaux
Au terme de l’atelier, les participants ont salué la qualité de la formation, soulignant l’ambiance conviviale qui a favorisé les échanges et la synergie des idées. Les exercices pratiques, en particulier, leur ont permis, de mieux structurer leur pensée collective. Toutefois, ils ont exprimé le souhait de voir se multiplier ce type d’initiative, notamment des formations axées sur les nouveaux défis liés au numérique. «Tout s’est passé dans une bonne ambiance que j’ai particulièrement aimée. Les exercices en groupe nous ont permis d’agencer nos idées et je crois que la suite serait pour d’autres formations», a apprécié Akpedje Ayosso.
Aboubakar FAÏSSAL
