PUBLICITE AUTOUR DES PRODUITS MEDICAMENTEUX DANS LES MEDIAS : Les patrons de presse mis devant leurs responsabilités

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PUBLICITE AUTOUR DES PRODUITS MEDICAMENTEUX DANS LES MEDIAS

Les patrons de presse mis devant leurs responsabilités

Les dispositions du décret portant interdiction de la publicité sur les professions médicales, les activités médicales, les médicaments et autres produits médicaux en République du Bénin, ont fait objet de vulgarisation auprès des hommes des médias. La rencontre a eu lieu le lundi 30 mars 2020 à la salle de conférence du ministère des affaires étrangères, et a réuni trois ministres et le secrétaire général adjoint du gouvernement.
C’est une séance d’avertissement, précise le ministre de la justice, Sévérin Quenum. Après avoir présenté aux patrons de presse, les dispositions du décret qui interdit toutes publicités sur les professions médicales, les activités médicales, les médicaments et autres produits médicaux, le ministre de la communication, Me Alain Orounla a indiqué que c’est une mise en demeure à l’endroit des organes de presse qui se livrent à cet exercice en offrant les plateaux et colonnes aux vendeurs d’illusions qui vendent la mort aux populations.
Il est revenu au secrétaire général adjoint du gouvernement, Cyrille Gougbédji de présenter le décret aux patrons de presse. A en croire le ministre de la justice, Sévérin Quenum, la rencontre tient lieu de mise en demeure et au respect et à l’application dudit décret. « Ce qui se passe en ce moment est un dernier avertissement. Le décret date de l’année dernière. Cependant, les dérives ont continué. On ne peut pas laisser faire et on ne peut pas continuer de laisser faire », réagit le Garde des Sceaux.
Selon le ministre de la santé, les produits médicaux ne peuvent aucunement faire objet de publicité dans les médias. « Lorsqu’on fait la promotion de ces produits, elle induit chez la population, un réflexe d’automédication. Le même produit traite cent (100) maladies à la fois et la personne qui se reconnaît à travers ces maladies, sans aucune consultation va essayer de se procurer ces produits et à les consommer. Cela amène les populations à consulter lorsqu’il est déjà trop tard », fait remarquer Benjamin Hounkpatin.

Spero A. AKOVOGNON (Cpt Atlantique-Littoral)

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