RECRUDESCENCE DES CAS D’ACCIDENTS DE CIRCULATION AU BÉNIN : Nécessité pour les conducteurs de se faire former

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Au Bénin, il ne passe pas une seule journée sans qu’on enregistre un accident de circulation avec des dégâts matériels qu’humains. Ainsi, pour justifier ces cas d’accidents, plusieurs raisons sont avancées. Entre autres, on peut citer l’excès de vitesse dans les centres à mobilité humaines, la somnolence, bref, le non-respect du code la route. Pourtant, au Bénin, nul ne peut rouler sans son permis de conduire. Malgré cela, les cas d’accidents sont légions.

A cet effet, on est donc tenter de se poser des questions. Celles de savoir, comment est-ce que les permis de conduire sont délivrés, quel contrôle font les acteurs concernés pour vérifier l’effectivité de la détention de cette pièce par les conducteurs ? Et malgré que cette pièce soit renouvelable, il existe toujours de ces conducteurs incompétents. Alors face à cette situation, l’on se demande s’il n’est pas optimal que les conducteurs soient outillés ne serait-ce que par semestre pour réviser certaines notions essentielles dans le but de limiter des cas d’accidents sur les routes.

Pour cela, il est important de féliciter la compagnie de transport Confort Lines, qui a vu juste en faisant le premier pas. Elle a compris que le renforcement de capacités de ses conducteurs est très capital. Ceci, aura certainement un impact positif sur le nombre de cas d’accidents qui connaîtra une baisse. L’idéal serait que les autres compagnies, les associations de conducteurs et même des individus aillent à l’école de cette compagnie pour l’atteinte de l’objectif zéro accident sur les routes.

Outre les formations reçues dans les auto-écoles, les conducteurs des automobiles et des camions gros porteurs doivent être sensibilisés via une formation bien dirigée par les agents du Centre National de Sécurité Routière (Cnsr) ou par les Syndicats des Transporteurs voire par les Directions des Compagnies afin d’inculquer aux différents acteurs de la route les bonnes conduites à tenir en circulation. Ainsi, ces journées de sensibilisation suivies d’une formation de qualité entreront dans la droite ligne du gouvernement qui est de réduire le taux d’accident dans les villes et campagnes.

 

Rodrigue ANAGO (Stg)

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