Nouveaux recrutements de 2000 agents de la police et 1500 militaires au titre de l’année 2022, c’est l’annonce faite par le gouvernement au cours du conseil des ministres du mercredi 22 décembre 2021. Selon le conseil, ces recrutements entrent dans le cadre du programme de renforcement des effectifs de la police républicaine et des forces armées. Ils permettront une meilleure gestion des défis sécuritaires mais participeront également à la consolidation du dispositif de défense opérationnelle du territoire national, à travers l’activation de nouvelles unités territoriales et mobiles. Le gouvernement montre ainsi sa volonté d’assurer la sécurité des béninois face à la menace terroriste.
A côté de cet aspect, l’on est tenté de dire au regard de la taille de ce recrutement que c’est la machine du “hautement social” du gouvernement Talon 2 qui est petitement en train de prendre. C’est aussi le cadeau de Noël du président à la jeunesse béninoise. En effet, cette annonce de recrutement dans les Forces Armées Béninoises (Fab) intervient quelques mois après le recrutement en juin 2021 de 1100 agents dont 500 militaires, 500 policiers et 100 forestiers et de 1600 agents dans le secteur de la santé.
Qu’il vous souvienne lors de son discours d’investiture le 23 mai 2021, le président Patrice Talon avait annoncé que son second mandat sera hautement social avec à la clé, la création d’emplois dans différents secteurs. Une nouvelle qui dans le temps, avait été prise avec réserve par les béninois qui dans leur posture de Saint-Thomas voulaient voir avant d’y croire.
Ainsi, cette annonce de nouveaux concours vient à point nommé pour prouver que les propos du chef de l’Etat lors de son investiture n’étaient pas ceux d’un politique mais plutôt d’un chef à l’écoute de son peuple. Ce recrutement permettra de résorber un tant soit peu le chômage des jeunes diplômés sans emploi. A cette allure, Patrice Talon est en train de reconquérir le cœur de ses compatriotes qui se plaignaient de ne pas jouir des fruits de ses actions à la tête de l’Etat.
Samira ZAKARI
Merci pour le pour le président