RECURRENCE DES CAS DE NAUFRAGES SUR LES EAUX DU BENIN : Le silence des autorités locales livre les lacustres à la mort

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RECURRENCE DES CAS DE NAUFRAGES SUR LES EAUX DU BENIN

Le silence des autorités locales livre les lacustres à la mort

Le Bénin est arrosé par plusieurs cours d’eau du Nord au Sud et de L’Est à l’Ouest. Ces cours d’eau jouent un grand rôle dans les activités génératrices de revenus des populations riveraines. De même, sur ces eaux se déroule au quotidien un grand trafic entre les localités qui se situent de part et d’autre de ces fleuves.

Cependant, chaque année, il est enregistré sur ces fleuves des accidents mortels par le chavirement des barques qui transportent les populations pour leur faciliter le déplacement. Ces cas de naufrages ne font qu’augmenter sur les eaux internes du pays. Les derniers cas en date sont les drames sur le lac Ahémé et celui survenu à Karimama sans oublier le triste épisode sur le cours d’eau de Ouèdo dans la commune d’Abomey-Calavi. Ces drames ont laissé des centaines de familles dans la désolation et la tristesse. Quelques jours après les pleurs et les gémissements, les mêmes scénarii se répètent et à avec pour première cause la surcharge.

Face à la récurrence des cas des naufrages sur les fleuves du Bénin, les élus communaux des localités qui sont traversées par ces cours d’eau se comportent en complices par leur silence, puisque ces transports se passent au quotidien au vu et au su de ces autorités qui sont les premières à assurer la sécurité des citoyens. Or, par complaisance ou par silence, les élus locaux et communaux abandonnent les piroguiers à leur bon vouloir. Ce qui encourage ces piroguiers avides de gain à s’adonner à des surcharges sans aucune mesure de sécurité. Ainsi, la navigation se fait sans gilets de sauvetage et sans pirogue secours conduisant les passagers dans le gouffre total.

Il est alors temps que les mesures idoines soient prises pour que les responsabilités soient situées afin que ces drames ne surviennent sur les autres cours d’eau qui jusque là n’ont pas encore enregistré ces cas.

Les autorités étatiques doivent également penser à la construction des ponts sur ces cours d’eaux ou mettre des agents de la police fluviale aux lieux d’embarquement pour un contrôle rigoureux des chargements pour préserver les vies humaines qui traversent ces eaux au quotidien.

Edouard ADODE

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