L’école béninoise a repris à nouveau son ambiance habituelle depuis la matinée du lundi 28 septembre dernier. Il s’agit ainsi de la rentrée scolaire 2020-2021 qui prend son envol après deux semaines de pause.
Dans les départements de l’Ouémé et du Plateau, la reprise des classes ne s’est pas fait conter. Enseignants, apprenants et parents, sans oublier les autorités à divers niveaux ont effectué cette reprise des classes. Seulement, plusieurs constats sautent à l’œil dans toutes les écoles et les lycées et collèges sillonnés par notre équipe de reporter. En Premier, c’est ce lundi qu’a démarré l’inscription des nouveaux élèves, une obligation qui aurait pu se dérouler pendant la pré-rentrée scolaire. Malheureusement les parents ne se sont pas manifestés courant cette période. A cet effet, les activités pédagogiques n’ont pas repris comme convenu. Seuls quelques enseignants distribuent les emplois du temps aux élèves, estimant que les cours vont reprendre bientôt. Mieux, dans la plupart des écoles et collèges sillonnés, le respect des gestes barrières a été carrément foulé aux pieds hormis quelques exceptions.
Chose curieuse, aucune unanimité entre le coût de la contribution scolaire à payer par élève dans les établissements publics. Au Ceg Tchaada dans le département du Plateau, les jeunes garçons payent 17400f sans oublier l’achat du matériel de nettoyage dont le panier, la houe et le balaie. Les filles déjà exonérées de la contribution scolaire payent 3400f. Au Ceg Gbozoumè dans l’Ouémé, les garçons payent 19700f et les filles, 5600f. Toujours dans le département de l’Ouémé, les garçons payent 18500f et les filles 4400f au Ceg1 Avrankou. Le constat de cette disparité entre les collèges s’agissant du taux de la contribution scolaire est observé également ailleurs.
Charles HONVOH
