RENTRÉE SCOLAIRE ET MOROSITÉ ÉCONOMIQUE AU BÉNIN : La grande période des nuits blanches pour les parents d’élèves

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RENTRÉE SCOLAIRE ET MOROSITÉ ÉCONOMIQUE AU BÉNIN

La grande période des nuits blanches pour les parents d’élèves

Stand de vente de fournitures scolaires
Dans quelques jours, les écoles et collèges du Bénin rouvriront leurs portes pour le compte de la rentrée scolaire 2019-2020. Les apprenants regagneront le chemin des classes heureux de retrouver leurs camarades et enseignants. Cependant, même si les enfants de leur côté s’impatientent de se vêtir de leur plus belle tenue kaki à la rentrée, du côté des parents d’élèves cette rentrée scolaire rime avec le début des insomnies. La question qui est importante de se poser est celle de savoir si la rentrée aura bel et bien lieu chez tous les enfants du Bénin. Est-ce que tous les parents seront en mesure d’assurer à leur progéniture le minimum de fournitures scolaires indispensables pour entamer la rentrée.
En effet, nul n’ignore la crise économique que traverse le pays depuis un certain temps. La morosité économique affaiblit de plus en plus le panier de la ménagère. Les travailleurs qui essayaient de subvenir aux besoins de leurs familles grâce aux rémunérations de leurs emplois se voient remercier chaque jour par les employeurs. La fermeture des frontières bénino nigérianes est venue aggraver la situation. Ainsi, la majorité des commerçants qui vivaient des relations entre ces deux pays ont vu leurs activités cessées et n’ont plus autre choix que de rester à la maison et prier que les choses s’améliorent. Face à cette situation où toutes les activités sont au ralenti dans le pays l’on pourrait dire sans risque de se tromper que nombreux sont ces apprenants qui verront leur rentrée hypothéquée parce que les parents ne seront pas en mesure d’assumer toutes les charges scolaires comme par le passé.
Ainsi se présente le quotidien du commun des parents d’élèves à quelques jours de la reprise des classes au Bénin. Alors, il va falloir que certains parents serrent davantage les ceintures pour répondre à leur devoir parental.

Samiratou ZAKARI

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